Gérard Brémond perd le contrôle de Pierre & Vacances
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L’inventeur du concept de la « nouvelle propriété », Gérard Brémond, va perdre le contrôle du Groupe Pierre & Vacances, en raison de graves difficultés dues au Covid.
Le monde du tourisme voit une grande page de son histoire se tourner. Gérard Brémond, l’inventeur du concept de la « nouvelle propriété », avec des particuliers achetant des appartements confiés en location, tout en se réservant des droits de séjour, va perdre le contrôle du Groupe Pierre & Vacances – Center Parcs.
Son innovation a entrainé la construction d’ensembles immobiliers à Avoriaz, dans les années 1960, aux Ménuires, à Val d’Isère ou encore à Juan-les-Pins et Sainte-Maxime. Le fondateur du groupe va donc perdre le contrôle de sa société en raison de graves difficultés dues au Covid, mais en restera président d’honneur, dans le cadre du projet de restructuration financière annoncé ce lundi.
L’avenir du « modèle Brémond »
Le groupe réunit 50.000 appartements et cottages pour plus de 300 résidences et villages de vacances, sous les marques Center Parcs, Pierre & Vacances et Adagio. Un parc auxquelles s’ajoutent 15.000 locations de particuliers via la plate-forme de distribution Maeva, une marque de campings en franchise également.
L’entreprise tire un trait sur l’appel à l’épargne des particuliers. Alors qu’elle vient de négocier un abandon de loyers avec ses 18.000 bailleurs individuels pour faire des économies, elle se tourne en effet résolument vers l’investissement des institutionnels.
Ses projets seront réalisés par une société foncière que va créer Atream, l’un de ses futurs actionnaires de référence et déjà investisseur chez Center Parcs. Gérard Brémond restera tout de même impliqué dans les futures affaires de la société, cette foncière s’appuyant sur une entreprise de prestation de services, dont il sera actionnaire à 70 %.
