Trois questions à Mathieu Lévêque, champion de la dernière édition du Grand prix de la pâtisserie de la ville de Paris

Pourriez-vous vous présenter ?

Je suis parisien et pâtissier depuis ma sortie de troisième. Désormais, cela fait 10 ans que je travaille au sein des boulangeries La Parisienne. Je suis d’abord arrivé en tant que simple pâtissier et aujourd’hui je suis responsable de production et chef. Je pense que ce qui m’a donné envie de faire ce métier, c’est sans doute l’odeur des boulangeries et des pâtisseries. Aujourd’hui, j’aime me réveiller chaque matin car mon travail change chaque jour. Il n’y a jamais rien de routinier et c’est l’une des choses les plus importantes pour perdurer dans ce métier. J’ai également la liberté de pouvoir créer à l’infini.

Que représentait pour vous ce concours ? 

Je n’ai jamais rêvé de concours ou de célébrité ; c’est surtout une grande fierté personnelle et une fierté pour La Parisienne. Cette année, grâce à mon congés paternité, j’ai pu prendre le temps de chercher et de réfléchir pleinement aux produits que j’allais utiliser. Le fait de m’occuper de ma famille et de pouvoir me reposer m’ont permis de trouver de belles idées pour ce concours.

Comment avez-vous imaginé ce dessert ?

J’ai fait beaucoup d’essais sur l’esthétique mais en revanche, je n’ai pas changé énormément de fois de recettes. J’ai surtout retravaillé l’équilibre. Le jeu de mots, je l’avais depuis le début. J’ai donc confectionné le gâteau à partir de cette idée.