Le Bocuse d’or, une compétition ultramédiatisée

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Créé en 1987 par Paul Bocuse, le Bocuse d’or aura une dimension particulière en 2019. En effet, ce sera la première édition sans l’illustre Paul Bocuse, décédé en début d’année dernière sur ses terres lyonnaises.

À chaque édition, la finale de la compétition, résultat de sélections nationales et continentales, rassemble 24 candidats de 24 pays qui s’affrontent dans une épreuve de 5 h 35. Ils sont jugés par des chefs, étoilés ou « Bocuse d’or Winners », sur leur capacité technique mais aussi en fonction de la créativité, de l’audace et de l’innovation qu’ils déploient. Chacun d’eux doit ainsi mettre en œuvre les codes de la grande cuisine tout en valorisant sa tradition et son héritage culinaire national. Cette année, les chefs devront réussir une « épreuve plateau » avec un carré de veau de cinq côtes à rôtir. Trente ans après la création du concours et devant le nombre de pays souhaitant être représentés, le Bocuse d’or avait inauguré en 2007 le principe de présélection en créant les sélections continentales Bocuse d’or Europe, Bocuse d’or Latin America et Bocuse d’or Asie, devenu en 2014 le Bocuse d’or Asie-Pacifique avec l’intégration de l’Australie. Ce concours, qui s’affirme depuis toujours comme la grande fête de la gastronomie, est devenu un show ultramédiatisé.

De nombreux chefs se sont fait un nom en remportant le concours, à l’instar du gagnant du Bocuse d’or 2011, le Danois Rasmus Kofoed, chef du restaurant Geranium à Copenhague (Danemark), qui a remporté successivement les Bocuse de bronze, d’argent et d’or. Le chef triplement étoilé Christophe Bacquié a été désigné président d’honneur du concours et c’est Mathieu Otto qui représentera la France durant la compétition.

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