Bernard Arnault, Lionel Gosseaume… Les repères de la semaine
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Bernard Arnault, Lionel Gosseaume… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.
Bernard Arnault est élu personnalité de l’année 2024 par La Revue du vin de France (RVF). Le doyen des magazines œnologiques a décerné, jeudi 11 janvier à l’Automobile Club de France (Paris 8e), ses prix annuels aux personnalités qui ont laissé une empreinte dans le monde du vin en France. Pour l’édition de cette année, l’honneur est revenu à Bernard Arnault, fondateur et président du groupe LVMH. Par ailleurs, ce choix de Bernard Arnault repose sur l’ascension de Moët-Hennessy au rang de numéro un mondial des vins et spiritueux de luxe, selon la rédaction de la Revue, qui a attribué 11 autres prix. Ces récompenses ont été remises par Denis Saverot, directeur de la rédaction, et le comité de dégustation de la RVF.
Lionel Gosseaume est le nouveau président de l’Organisme de défense et de gestion (ODG) touraine. Ce vigneron de 54 ans et ancien président d’InterLoire succède à Thierry Michaud, qui a assuré la présidence de l’appellation pendant six ans. Émilie Mérieau, vigneronne dans la vallée du Cher, devient vice-présidente de cet ODG. Tout d’abord ingénieur agricole de formation, Lionel Gosseaume a commencé sa carrière dans différentes structures agricoles et viticoles avant de devenir vigneron, après avoir fait l’acquisition d’un domaine sur sa commune natale de Choussy (Loir-et-Cher) en 2007. Le nouveau président du Syndicat des vins de l’AOC touraine réunira début 2024 son conseil d’administration.
FoodChéri est possède désormais le titre de société à mission. Ce statut est accessible pour les entreprises françaises se fixant un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux. Cet acteur de la foodtech s’en est fixé quatre : mettre en avant une cuisine vivante concoctée par leurs chefs avec des produits bruts valorisés ; proposer une carte appétissante, équilibrée, plus tournée autour du végétal et qui respecte la saisonnalité ; réduire son empreinte carbone tout au long de la chaîne de fabrication ; et enfin sensibiliser aux enjeux socio-environnementaux en promouvant une alimentation responsable et raisonnable. Enfin, le prochain objectif de FoodChéri est d’obtenir le label RSE « Positive Company ».
En baisse
Jean-François Piège n’ouvrira pas d’établissement à Marseille (Bouches-du-Rhône). Le projet de déclinaison du restaurant parisien Mimosa (8e), en partenariat avec le chef étoilé et Moma Group, ne verra finalement pas le jour dans la cité phocéenne, indiquent des sources proches du dossier. Les avancées annoncées en septembre dernier pour une ouverture prévue courant 2024, au sein de la future résidence de luxe Sea One aux Catalans (Marseille 7e), connaissent un revirement de situation. Initialement, Moma Group s’était associé à Jean-François Piège pour développer le concept Mimosa dans le sud de la France. Mais des circonstances non précisées semblent avoir mis un terme à ce projet.
Dans la presse
« Génération Indoor », des clubs désertés. « Les clubs tournent à vide et la tendance cocooning fleurit sur les réseaux sociaux. Inflation, sentiment d’insécurité, conséquences des confinements… Autant de raisons qui poussent les jeunes à rester chez eux, ou à faire la fête autrement. » C’est le constat établit par un article du Monde, publié le 31 décembre dernier. « L’épidémie de Covid-19 m’a appris à aimer rester chez moi », confie Lisa, 24 ans, ancienne habituée des boîtes de nuit : « Hip-hop, dancehall, disco… j’aimais tout. »
Alors que la génération Z (naissance après 1995) semble se transformer en « génération indoor », des boîtes de nuit emblématiques ferment leurs portes ces dernières années en France. Qu’elles se situent à Paris (Bus Palladium), à Laval (The Vibes) ou à Clermont-Ferrand (L’Ephémère). Selon Jérémie Peltier, codirecteur général de la Fondation Jean-Jaurès, « la disparition de la fête est problématique, car elle enlève une part de respiration et nous plonge dans la morosité ».
Insolite
Une boîte à pizza ronde et réutilisable. La PME française Gilac lancera en février une alternative aux cartons à pizzas : « Une boîte ergonomique apte au contact alimentaire et conçue pour une utilisation intensive. » Avec cette innovation, l’entreprise souhaite répondre aux attentes des restaurateurs et aux prérogatives de la loi AGEC (Anti-gaspillage pour une économie circulaire). « Il s’agit d’un fort enjeu sociétal, et en tant qu’entreprise responsable, il était important pour nous de pouvoir proposer aux professionnels des alternatives écoresponsables aux emballages à usage unique », estime Martin Bouthiaux, directeur général de Gilac. D’ailleurs, la France est co-recordman du monde (avec les États-Unis) de consommation de pizzas. Selon le cabinet Gira, les Français consomment 1,1 milliard de pizzas chaque année. Mais les résidus d’aliments souillent les cartons d’emballages, rendant ces derniers impossible au recyclage.
