Edito : Notre patrimoine reconnu !

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L’édito de l’Auvergnat de Paris du 10 octobre 2024.

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

C’est une bataille menée depuis plus de six ans. L’Association pour la reconnaissance de l’art de vivre dans les bistrots et cafés de France en tant que patrimoine culturel immatériel fut lancée en novembre 2017. Présidée par Alain Fontaine, nous l’avons soutenue dès le début. Notre hebdomadaire est un monument de la presse (142 ans) consacré à ces commerces qui font battre le cœur de nos villes… à Paris, en Auvergne, dans le Massif central et dans toute la France. Notre engagement dans cette quête relevait du bon sens. Et elle vient d’aboutir sur le plan national. Depuis le 27 septembre dernier, les « pratiques sociales et culturelles dans les bistrots et cafés en France » ont été admises « à l’inventaire national du Patrimoine culturel immatériel », par le ministère de la Culture. « C’est une reconnaissance pour toutes les femmes et les hommes qui travaillent au quotidien pour animer ces lieux de sociabilité où on va vers les autres », estime Alain Fontaine, dont la volonté est d’obtenir cette gratitude à l’échelle internationale. Son association s’engage désormais pleinement pour que les bistrots et cafés soient reconnus par l’Unesco (cela étant l’objectif initial). Dans cette démarche, le restaurateur aura besoin du soutien renouvelé de la maire de Paris, Anne Hidalgo – fervente partisane des bistrots – et de Rachida Dati, ministre de la Culture : « Ce sont deux femmes de pouvoir et de caractère qui sont certes opposées mais à qui je demande de travailler ensemble pour soutenir le dossier de classement Unesco. »

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