Jean-François Piège, Ségolène Hasselvander… Les repères de la semaine

Jean-François Piège a annoncé l’ouverture, cette année, de deux restaurants Mimosa. L’un sera installé à Nice (Alpes-Maritimes),à partir de l’été 2023, et le second à Marseille (Bouches-du-Rhône) à la fin de l’année. Le chef cuisinier de 52 ans pose ainsi ses valises en région PACA, pour y ouvrir deux établissements déclinés de son Mimosa parisien (Paris, 8e), en collaboration avec Moma Group. Les deux restaurants mettront l’accent sur une cuisine méditerranéenne, où il y sera proposé une cuisine légère, basée sur une cuisson au feu de bois et aux épices du sud de la France. À la carte, hors d’oeuvres à partager et déclinaisons d’oeufs mimosa, pêche du jour et viandes de race française.

Ségolène Hasselvander remporte le Ruinart sommelier challenge. La cheffe sommelière à La Table du Boisniard (Vendée) gagne l’édition 2023 d’un challenge effectué autour de la dégustation, à l’aveugle, de quatre champagnes. Elle succède ainsi à Pierre-Alexis Mengual. Le podium de cette 4e édition du concours organisé par la maison de champagne Ruinart est complété par Alexandre Safar, sommelier à Cheval Blanc Paris (1er arrondissement), et Lise Périssat de L’Oustau de Baumanière (Bouches-du-Rhône). Trente-cinq sommeliers venus de toute la France, et sélectionnés parmi les 140 inscrits, ont participé à la compétition, le lundi 22 mai, à l’hôtel Cheval Blanc Paris.

Fanny Happiette est la nouvelle directrice marketing de Coca-Cola France. « Je suis fière et heureuse d’endosser de nouvelles responsabilités au sein de Coca-Cola […] Je me réjouis de débuter cette nouvelle aventure et de continuer à faire vivre la magie de nos marques à tous les consommateurs à travers l’Hexagone », a-t-elle déclaré, après sa prise de poste le 15 mai dernier. Ayant rejoint le groupe Coca-Cola il y a dix ans, Fanny Happiette a occupé des fonctions marketing pour toutes les marques du portefeuille en France et a notamment travaillé sur les campagnes football de Coca-Cola. Elle a également accompagné le lancement de Fuze Tea, en 2018, et le relancement de Tropico en 2019.

En baisse

La vaisselle jetable est encore souvent utilisée dans les enseignes de fast-food. Pourtant, depuis le 1er janvier et la loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec), celle-ci est interdite pour la consommation sur place dans tous les établissements de restauration rapide, disposant de 20 places assises. Mais les emballages en papier et les boîtes en carton sont encore largement proposés dans ces restaurants, ce que confirme un reportage du Parisien du 11 juin. Dans celui-ci, McDonald’s affirme avoir opéré « la transition de 1 450 de ses 1 530 établissements » et précise que « les dernières difficultés sont liées au manque de place pour l’installation de lave-vaisselle ».

Dans la presse

Les Deux Magots, un lieu intemporel « Certains établissements s’essoufflent avec le temps. Le café-restaurant des Deux Magots dans le 6e arrondissement de Paris est un pilier, en bonne santé, de Saint-Germain-des-Prés. » C’est le témoignage fait par le site Actu.fr, ce 11 juin. En effet, depuis plus de 100 ans et quatre générations, « la même famille est propriétaire des Deux Magots », et durant toutes ces années, ils n’ont pas cessé « de rénover en douceur pour faire perdurer une tradition, celle de l’art de vivre à la française », explique le site d’information. Le café-restaurant n’a jamais succombé à la tentation de créer une chaîne et reste fidèle à son histoire : se fournir auprès de maisons renommées (Poilâne, Petrossian, Berthillon…) en intégrant des événements culturels. Cet établissement, qui a notamment accueilli Apollinaire, Hemingway ou Simone de Beauvoir, organise toujours des prix littéraires – dont celui des Deux Magots – et des concerts de jazz hebdomadaires.

Insolite

Une ancienne prison réhabilitée en hôtel Fermée depuis 2009, l’ancienne maison d’arrêt de Béziers (Hérault) est désormais un hôtel, baptisé tout simplement… Hôtel de la Prison. L’établissement, autrefois surnommé « le château » par les Biterrois, laisse place désormais à un agréable lieu de vie. Il y a 50 chambres, un restaurant, une terrasse panoramique, des salles de séminaire, une boutique et un couloir de nage. « L’équipe Mando et l’Agence A+ Architecture se sont efforcées, durant la réflexion, de conserver la mémoire du bâtiment, le transformant en espace multifonctionnel, précise Mando Hospitality, porteur du projet. Métamorphoser un tel monument nous a ainsi offert la possibilité d’exprimer notre perception du monde, tant architecturale qu’humaine, tout en respectant ce lieu chargé d’histoire ». L’Hôtel de la Prison a permis de créer 25 emplois et a nécessité un investissement de 8 millions d’euros, soutenu par le Fonds Tourisme Occitanie et la BPI.