Katia Faour, Pic Saint-Loup… Les repères de la semaine

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Katia Faour, Pic Saint-LoRetrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

Katia Faour, vice-présidente du développement commercial de CCEP France. Crédit : Ph Jacob.
Katia Faour, vice-présidente du développement commercial de CCEP France. Crédit : Ph Jacob.

Katia Faour est nommée vice-présidente du développement commercial de Coca-Cola Europacific Partners (CCEP) France. Arrivée en 2017 chez le producteur et distributeur de boissons rafraîchissantes sans alcool en qualité de directrice associée planning stratégique, Katia Faour aura pour objectif de renforcer la collaboration avec les clients de CCEP. Notamment à travers l’expertise de la catégorie et des divers circuits de distribution, et par l’utilisation des datas et insights. Elle travaillera également de façon étroite avec les franchiseurs de CCEP (The Coca-Cola Company, Monster et Capri-Sun), via des opérations commerciales correspondantes à chaque circuit.

Pic Saint-Loup est officiellement labellisé AOP. Inscrits dans la hiérarchie des crus du Languedoc, les vins de Pic Saint-Loup avaient déjà accédé à l’Appellation d’origine contrôlée (AOC) en 2017. Depuis le 7 juillet 2023, ils sont donc labellisés au niveau européen par publication du règlement d’exécution au Journal officiel de l’Union européenne. Cet enregistrement, qui permet une qualification en Appellation d’origine protégée (AOP), assure une meilleure protection du nom d’appellation, au-delà de la France. Cette certification « est le résultat du travail de groupe mené de longue date par les vignerons, hissant leur vignoble au rang des ambassadeurs des plus grands vins de France ».

Pierre-Olivier Clouet est le nouveau directeur général du château Cheval Blanc. Le groupe LVMH et la famille Frère, propriétaires de ce vignoble, ont annoncé, dans un communiqué, la nomination de Pierre Lurton au poste de président du conseil de gérance ainsi que celle de Pierre-Olivier Clouet au poste de directeur général. Pierre-Olivier Clouet a fait ses premiers pas au château Cheval Blanc comme stagiaire en 2004, avant de devenir directeur technique en 2008. Il a conduit en effet, ces dernières années, les projets techniques clés de la propriété, comme la construction du chai de Christian de Portzamparc, la création du Petit Cheval Blanc ou la transition du vignoble vers l’agroécologie.

En baisse

L’Hôtellerie française a connu cet été une perte d’activité « relative », selon le cabinet spécialisé MKG Consulting. Plus précisément, si le taux d’occupation a reculé de 2,2 points par rapport à l’été 2022, le Revenu par chambre (RevPar) à l’échelle nationale s’établit « à presque 90 € HT, soit 1,7 % de plus que l’année dernière ». Le littoral français enregistre la plus forte baisse de fréquentation (- 3,5 points). Par ailleurs, la Corse a notamment vu son taux d’occupation diminuer de 6,5 points. « C’est à l’inverse de la montagne qui gagne en 2023 », précise MKG Consulting. En effet, les Alpes du Nord (+ 13,2 % de CA), la Moyenne Montagne (+ 7,7 %) et les Pyrénées (+ 7 %) ont enregistré de belles performances.

Dans la presse

Avis sur les plateformes, méfiance ! Un restaurateur de Tours, en Indre-et-Loire, a subi la douloureuse expérience des avis malveillants sur la célèbre plateforme américaine. Selon le quotidien Ouest France du 31 août, « la note de son établissement, La Table de Justine, a été plombée par 22 faux avis négatifs postés en 30 minutes, en pleine nuit, sur Google » le 12 juillet 2021. L’« utilisation de termes similaires », des « commentaires postés en masse vers 1 heure du matin… », visaient, sans nul doute, à nuire à sa réputation. Vengeance ? Jalousie d’un concurrent ? Quoi qu’il en soit, d’après le restaurateur, cette malveillance lui a coûté une perte de son chiffre d’affaires estimée entre 40 000 € et 50 000 €. L’homme a alors « déposé plainte pour harcèlement » et a effectué un signalement auprès de la plateforme. Mais « seuls neuf de ces avis ont été retirés ». Il a fallu un an pour que l’établissement se relève de cette mésaventure. Aujourd’hui, sa fréquentation semble, enfin, revenir vers le beau fixe.

Insolite

Une cheffe qui prend de la hauteur Angélique Schmeinck ne manque pas d’air. Depuis 20 ans, cette cheffe gastronomique, célèbre aux Pays-Bas, off re une aventure culinaire hors des sentiers battus. Installé dans une montgolfière à des centaines de mètres d’altitude, son restaurant CuliAir Skydining accueille jusqu’à 14 convives tous les ans entre avril et septembre. Pour l’occasion, la cheffe confectionne à bord d’une nacelle longue de 3 m et large d’1,60 m un menu digne de chatouiller les papilles. En outre, un pilote professionnel se tient à bord pour assurer le voyage dans de bonnes conditions. Au prix de 475 € par personne, les clients bénéficient d’un dîner et d’un tour d’une heure et demie en ballon. Après l’atterrissage, un dessert les attend servi avec une coupe de champagne. Depuis 2003, année du lancement de ce concept, Angélique Schmeinck compterait déjà à son actif 700 vols avec plus de 7 000 passagers. Une expérience « très personnelle et intense », témoigne une cliente au magazine américain Forbes.

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