Les émanations d’huiles de friture, un risque de cancer selon l’Anses
- Temps de lecture : 2 min
L’Anses tire la sonnette d’alarme sur les dangers potentiels liés aux émanations d’huiles de friture et recommande un encadrement strict.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) alerte sur les dangers potentiels liés aux émanations d’huiles de friture. En chauffant, elles libèrent des vapeurs toxiques. Celles-ci menacent particulièrement la santé des employés de la restauration et de l’industrie agroalimentaire. En s’exposant quotidiennement à ces substances, ces travailleurs augmentent leur risque de développer certains cancers.
Selon l’Anses, lors de la friture, les huiles produisent des composés nocifs. Notamment des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), de l’acroléine, et des aldéhydes. Ces substances présentent des effets cancérigènes et toxiques connus. Aujourd’hui, l’Anses considère que les normes en place ne suffisent pas pour protéger efficacement les salariés exposés.
Les employeurs doivent agir
Face à ce risque, l’agence recommande aux gérants de la restauration de renforcer les mesures de sécurité. Elle leur demande d’améliorer la ventilation dans les cuisines, d’installer des hottes aspirantes plus performantes et de surveiller régulièrement la qualité de l’air. Ils doivent également réviser régulièrement les équipements pour éviter l’accumulation de substances toxiques. L’Agence les incite aussi à choisir des huiles plus résistantes à la chaleur afin de réduire la production de composés toxiques.
Ces recommandations appellent les employeurs à agir rapidement pour limiter les risques. En adoptant des pratiques plus sûres et en prenant des mesures de prévention, les gérants de la restauration pourront mieux protéger la santé de leurs employés face à ce danger souvent sous-estimé.