L’UMIH s’inquiète des conséquences des émeutes

De nombreuses villes françaises font face à une flambée de violence après la mort d’un jeune homme à Nanterre (92), suite à des tirs policiers. Des commerces ont été pris pour cible, notamment des restaurants et cafés.

Face à ces dégradations, l’UMIH a réagit dans un communiqué, condamnant les attaques et dégradations contre des établissements du CHR. « L’attaque, la dégradation voire la destruction d’un restaurant ou d’un bar est injustifiable. Nous condamnons ces agissements », s’est exprimé Thierry Marx, président confédéral de l’UMIH. Au sein de l’instance professionnelle, l’inquiétude va grandissante au sujet des répercussions économiques de ces émeutes, dans un contexte déjà difficile pour la filière. « L’état des lieux chaque matin fait par nos présidents UMIH dans les départements m’alarme sur des attaques, des pillages et des destructions des commerces dont certains restaurants et de leurs terrasses, poursuit-il. Nos adhérents hôteliers subissent une vague d’annulation de leurs réservations sur tous les territoires touchés par les dégradations et affrontements. »

Des mesures d’accompagnement seront prises au sein de l’UMIH pour aider les établissements touchés. « L’UMIH se tient et se tiendra aux côtés des professionnels impactés pour les accompagner dans leur démarche, promet Thierry Marx, avant d’en appeler à l’Etat. Nous demandons aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour que puissions exercer nos activités sereinement et en toute sécurité. »