Marianne Loing, Pascaline Lepeltier… Les repères de la semaine

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Marianne Loing, Pascaline Lepeltier… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

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Umiami vise à devenir le leader mondial de son secteur. Crédit : Umiami.

Marianne Loing est nommée directrice générale du groupe Dugas. Elle prend la suite de Tom van Lambaart à ce poste. Auparavant, Marianne Loing a mené une carrière dans l’industrie des spiritueux, acquise notamment chez Diageo et William Grant & Sons, où elle a passé les 20 dernières années dans des fonctions commerciales, marketing et de développement, et en tant que directrice générale pour la France depuis 2017. Marianne Loing a également été consultante senior au Boston Consulting Group. Pour atteindre l’objectif de Dugas de renforcer les ventes, elle pourra s’appuyer sur deux départements : celui des cavistes et de l’Horeca, et celui de la grande distribution.

Pascaline Lepeltier a reçu le premier prix littéraire de l’association Mots du Vin et des Spiritueux (Movis). Cette association a pour objectif de « rassembler toutes les personnes qui, sous des formes diverses, participent régulièrement à l’expression et à la diffusion de la pensée et de l’information dans le domaine de la vigne, du vin et des spiritueux ». Pascaline Lepeltier, MOF dans la catégorie sommellerie, a donc remporté ce concours avec l’ouvrage Mille Vignes, Penser le vin de demain. En plus de cette récompense, elle reçoit la somme de 1 000 €, ainsi qu’une caisse de 12 bouteilles de vin et de spiritueux, représentative des goûts et coups de cœur du jury Movis.

Umiami, entreprise française de foodtech spécialiste des alternatives végétales à la viande, a annoncé avoir obtenu 32,5 M€ de financement. Depuis sa création, Umiami est parvenue à sécuriser plus de 100 M€. Cette société, fondée il y a trois ans, a développé un système de production de viande à base de protéines végétales qui permet de créer des « filets de viande végétale, épais et fi breux, sans agent de texture artificielle ». Grâce à cette nouvelle levée de fonds, la start-up poursuit son industrialisation en France, accélère sa commercialisation en Europe et espère ainsi conquérir les États-Unis. Umiami souhaite ainsi devenir leader de son secteur.

En baisse

L’Explorateur du Goût va cesser la commercialisation de son Pastis 12/12 à partir du 1er janvier 2024. Les propriétaires de ce Pastis, produit dans la distillerie familiale Cristal Limiñana – la plus ancienne des distilleries de Marseille (1884) – « souhaitent en effet réorienter la stratégie de développement commercial de la marque pour la proposer désormais en grande distribution ». Après l’avoir lancée en 2021, en exclusivité chez les cavistes et en CHR, L’Explorateur du Goût a assuré le développement de la marque « pour en faire l’un des marqueurs du rayon apéritif ». L’Explorateur du Goût lancera, dès 2024, une nouvelle offre de pastis et d’apéritifs exclusivement réservés à ces circuits.

Dans la presse

« Marion, qui tient un restaurant dans le 11e arrondissement, a lancé un appel sur les réseaux sociaux pour soutenir Boubou, son ancien cuisinier, expulsé vers le Mali. Depuis la médiatisation de son histoire, son restaurant reçoit des messages haineux. » Ce 30 septembre, Le Parisien a relayé le cyberharcèlement dont est victime Marion Goettlé, pâtissière et fondatrice du Café Mirabelle (Paris, 11e). Son tort – d’après ces harceleurs – est d’avoir soutenu publiquement son employé, Boubou, né en France et dans l’attente d’une régularisation. « C’est hyperviolent et cruel parce qu’elle essaie juste d’aider quelqu’un qui veut juste bosser », déplore Louise, une salariée du restaurant. Malgré les centaines de messages de haine qu’elle reçoit en une soirée, la cheffe ne cesse d’afficher son soutien à son ancien cuisinier : « Tant que la procédure n’aura pas abouti pour que Boubou puisse avoir ses papiers et revenir en France et avoir la vie qu’il mérite, c’est-à-dire la vie qui s’est construite en travaillant, en s’insérant… Tant qu’on ne pourra pas lui permettre de retrouver ça, on n’arrêtera pas de se battre pour parler de lui.»

Insolite

Plus d’un tiers des Français volent à l’hôtel Selon un sondage réalisé par OnePoll pour Hotels.com, entre le 30 janvier et le 2 février dernier, 38% des Français ont déjà volé des objets lorsqu’ils se rendent à l’hôtel. Plus d’un tiers des Français aurait en eff et déjà pris des produits de beauté et de soin (principalement shampooing et gel douche) dans un hôtel. Au-delà de ces petits produits, 15% des interrogés ont déjà emporté avec eux du linge de lit (couette, draps, taies d’oreiller) et 13% du papier toilette. Plus surprenant, 2% d’entre eux avouent être repartis avec des œuvres d’art (toiles de peinture, statuettes). Le phénomène de vols à l’hôtel ne date pas d’hier. En 2021, le même organisme de sondage avait dévoilé que 59% de la population avait déjà volé dans un hôtel. Certes, ce chiffre est en baisse, mais les prix des objets volés sont plus élevés.

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