Pierre-Alexandre Portet, Julia Sedefdjian… Les repères de la semaine

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Pierre-Alexandre Portet, Julia Sedefdjian… Les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris.

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Julia Sedefdjian. Crédits : DR.

Pierre-Alexandre Portet est nommé vice-président de Kronenbourg. Ce Franco-Australien de 41 ans sera doublement rattaché à Cecilia Lundgren, vice-présidente finance Europe de l’Ouest du groupe Carlsberg, et à Anders Roed, PDG de Kronenbourg SAS. Pierre-Alexandre Portet évolue depuis 15 ans
dans l’univers des boissons alcoolisées. Entré chez Pernod Ricard à Montréal (Canada) en tant qu’analyste financier senior en 2005, il rejoint ensuite une start-up brésilienne de spiritueux haut de gamme en tant que directeur financier. De retour chez Pernod Ricard en 2012, il s’installe en Australie où il occupe le poste de directeur du contrôle de gestion pour la filiale vin du groupe.

Virginie Cotta devient la nouvelle secrétaire générale du Groupe Monte-Carlo Société des Bains de mer. Cette nomination s’intègre dans le cadre de la réorganisation de la gouvernance du groupe, initiée depuis la prise de fonction de Stéphane Valeri en tant que président délégué. Virginie Cotta a notamment été directeur général du département des Affaires sociales et de la Santé du gouvernement princier, avant d’être cheffe du cabinet du Conseil national de Monaco, poste qu’elle occupait jusque-là. La nouvelle secrétaire générale disposera d’un large périmètre d’action et aura la charge de développer la dimension RSE d’un groupe détenant des casinos, des hôtels et plusieurs restaurants.

Julia Sedefdjian crée son bistrot Cicéron dans le 5e arrondissement de Paris. Après l’ouverture de l’épicerie du même nom consacrée au pois chiche, en 2021, la plus jeune cheffe étoilée de France propose désormais une offre de restauration d’une vingtaine de couverts. Ce bistrot est une annexe
de son restaurant gastronomique Baieta* (rue de Poissy). Au bistrot Cicéron, Julia Sedefdjian présente une cuisine réconfortante tournée vers la Méditerranée. On y trouve notamment, en entrée, un oeuf mollet avec champignons et jambon ou des croquettes de morue et salade de chou rouge. Quant aux plats, la cheffe concocte sa recette personnelle des lasagnes de boeuf ou encore une daube niçoise.

En baisse

Le parc d’hébergements touristiques (27.800 unités) subit une érosion continue dans l’Hexagone. Certaines catégories d’hôtels, l’hôtellerie de plein air, les résidences de tourisme et les villages vacances affichent à nouveau un solde négatif, selon le dernier recensement effectué en début d’année par l’État ainsi que les Comités régionaux de tourisme (CRT). Dans le détail, le parc a perdu des unités (-3,6%) et dans une proportion similaire, des capacités d’hébergement (-3%). Contrairement à 2022, l’hôtellerie (17.000 adresses) perd aussi des chambres, malgré le retour de « 1 étoile » et l’explosion des « 4 et 5 étoiles ». Les campings connaissent quant à eux une diminution de leurs terrains et de leurs emplacements.

Dans la presse

Une bastide aveyronnaise retrouve des couleurs. « L’idée était de répertorier les locaux vacants et de dresser un bilan exact des manques au sein du village. Nous étions en perte de vitesse sur les services de proximité », explique René Mouysset, maire de Sauveterre-de-Rouergue, dans les colonnes de Centre Presse, le 21 février. L’édile et les élus de ce village aveyronnais de 750 habitants, classé parmi les dix plus beaux villages de France, ont souhaité donner un second souffle à la bastide, en s’appuyant notamment sur le travail de Claire Barrau, manager de commerce de la communauté de communes Pays Ségali, depuis janvier 2022. Ainsi, le salon de coiffure a rouvert ses portes, deux kinésithérapeutes ont trouvé leur patientèle, bien aidés par la maison de retraite locale, et la pharmacie a été reprise par un apothicaire, dont l’épouse est orthophoniste. « Pour ces gens-là, l’envie de vivre loin des grandes villes et au calme nous est finalement bénéfique », reconnaît le maire du village.

Insolite

Du champagne millésimé retrouvé dans la cave de Bocuse. La maison de champagne Ruinart recherchait activement, depuis la Seconde Guerre mondiale, ses anciens millésimes disparus. Les caves de l’enseigne champenoise de Reims (Marne) avaient alors été pillées par les soldats allemands. Mais le mois dernier, Maxime Valéry, le nouveau chef sommelier du restaurant deux étoiles Paul Bocuse à Collonges-au-Mont d’Or (Rhône), a fait une découverte inattendue. Ce dernier a en effet appelé Frédéric Panaïotis, chef de caves de la Maison Ruinart, pour lui annoncer « qu’il venait d’exhumer dix-huit flacons millésime 1926 des caves de l’établissement », nous apprenait Le Parisien, le 28 février dernier. « Dès que j’ai appris l’existence de ces flacons, je me suis rendu sur place pour les voir. C’est une rareté car suite à la Seconde Guerre mondiale, il ne restait plus que 10.000 bouteilles dans nos caves et plus aucune archive », a précisé Frédéric Panaïotis.

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