La restauration rapide refuse la totale responsabilité du tri de ses déchets

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En tant que « représentant de l’ensemble des entreprises de la restauration rapide », le Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr) regrette la volonté des pouvoirs publics de faire porter la responsabilité du tri et de la valorisation des déchets en salle uniquement aux enseignes. Ce parti pris ne permet pas de répondre à la globalité de la problématique, qui implique de lever les freins actuels tels que le manque de clarté du système de la réglementation en vigueur ou l’absence d’uniformisation du système de collecte des déchets par les collectivités locales (prévu dans le cadre du service public de gestion des déchets). En effet, le tri des déchets dans la restauration rapide s’appuie aujourd’hui sur deux réglementations distinctes en fonction de la zone du restaurant (cuisine ou salle) car les déchets ne sont pas de même nature. De plus, dans le cadre de la responsabilité élargie des producteurs de déchets (REP), ces entreprises ont choisi d’adhérer et de contribuer financièrement à l’éco-organisme Citeo auquel ils ont versé une contribution supérieure à 60 millions d’euros ces cinq dernières années.

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