Le snacking a limité les pertes

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Alors que le chiffre d’affaires de la restauration à table a subi une baisse de 42 % par rapport à 2019, celui de la restauration rapide s’est limité à une érosion de 16 %, soit – 16,47 M€. Malgré la crise, la restauration rapide a augmenté son nombre de points de vente et dispose, en 2021, de 48 800 unités, soit une hausse de 11 % par rapport à 2019. À l’inverse, la restauration à table a connu une chute de son volume d’établissements de 19 %, pour atteindre 93 100 unités. Enfin, le ticket moyen d’un repas snacking a progressé de 10,3 %, pour atteindre 10,70 € en 2021. Nicolas Nouchi, directeur de CHD Expert, à l’origine de l’étude, estime que le secteur de la restauration est actuellement « à la croisée des chemins entre le service à table et le fast-food ». Selon lui, les frontières se délitent, avec l’émergence de points de vente hybrides qui développent des activités complémentaires. L’expert note aussi la multiplication des canaux de vente en seulement quelques mois grâce à la digitalisation. Une situation qui a permis le développement rapide de la livraison (+ 33 %), de la vente à emporter et du click & collect. En 2019, moins de 1 % des restaurateurs à table et 8 % des exploitants du snacking proposaient le click & collect. À la fin du premier confinement, 6 % des restaurants à table et 31 % en restauration rapide avaient choisi l’option. Au total, 15 700 restaurants à table et 16 400 restaurants rapides sont aujourd’hui référencés en ligne, toutes plate-formes de livraison confondues. Par ailleurs, si le dark kitchen a pris de l’ampleur, en partie dû aux confinements et changements d’habitude des Français, ce marché devrait perdre de la vitesse dans les années à venir, selon l’expert.

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