Au P’tit Goûter, en toute convivialité

À proximité de la place de l’Orme, sur la départementale conduisant à Chavignol, se tient au beau milieu des caveaux de dégustation de l’AOC Sancerre le restaurant Au P’tit Goûter. Il s’agit d’une affaire reprise par la famille de Jérémy Dubois depuis bientôt dix ans. Elle a été baptisée ainsi en souvenir du grand-père, qui ne ratait jamais un quatre-heures et dont le portrait est fièrement affiché sur le poêle à bois de la salle de restauration.

Dans cette ancienne auberge, où l’on présentait jadis une omelette avec un morceau de crottin de Chavignol, s’active désormais en salle Jérémy Dubois, qui assure le service. Il est possible également d’y rencontrer Jérôme Germain, le chef, qui n’hésite pas à prêter main-forte. « Nous avons repris juste avant la Covid, nous avons travaillé deux ans en-semble avant de se lancer à la tête du restaurant. C’était naturel et logique pour nous de poursuivre l’activité de mon père », explique Jérémy Dubois.

Un apprentissage « sur le tas »

Les deux gérants avouent avoir tout appris du métier sur le tas. Mais ils ont su apposer leur marque de fabrique dans ces lieux. Très simple, la cuisine est traditionnelle et généreuse, toujours faite maison et confectionnée à partir de produits de qualité. Le chef propose notamment sa spécialité, les viandes grillées. Sur la carte du moment, on retrouve une pluma de patanegra, un onglet de veau, une bavette d’aloyau ou encore une entrecôte de bœuf.

« Nous travaillons à ce que les gens reviennent, nous nous adaptons aux clients pour qu’ils puissent y trouver leur compte », détaille Jérémy Dubois. L’organisation de la salle de bistrot encourage quant à elle au partage. Les clients communiquent généralement volontiers entre eux, créant ainsi un moment de convivialité unique que l’accueil et le sou-rire authentiques de Jérémy Dubois viennent renforcer. « Ce que je préfère, c’est quand les clients discutent ensemble d’une table à l’autre. J’adore être en salle et conseiller les gens. Certains sont devenus des amis, et nous avons réussi à créer notre propre clientèle », conclut-il.