Mosugo, Olivier Samson.. Les repères de la semaine

Mory Sacko ouvre un nouveau Mosugo. Après un premier établissement dans le 14e arrondissement de Paris et un spot aux Galeries Lafayette Gourmet (Paris, 9e), Mory Sacko arrive dans un nouveau quartier de la capitale. En effet, une troisième enseigne de poulet frit verra le jour début octobre, rue des Jeûneurs (Paris, 2e). À l’occasion, le chef a conçu une nouvelle recette : le Chicken & Waffl es version Mosugo. Celle-ci s’inspire de la soul food du sud des États-Unis. Elle est composée d’une gaufre, de poulet frit, d’épices cajuns, de sirop d’érable et d’une sauce secrète. Le nouveau Mosugo de Mory Sacko pourra accueillir une trentaine de couverts, dans un décor minimaliste et naturel.

Olivier Samson est le nouveau chef du Domaine du Liziec, à Vannes (Morbihan). C’est un nouveau défi pour le chef qui vient de passer près de 13 ans à La Gourmandière*, étoilé de Vannes, alors que le Domaine du Liziec est actuellement en travaux. Selon ses propriétaires, Laurent et Philippe Davalo, cet hôtel de luxe du XVIe siècle rouvrira en octobre prochain. Olivier Samson y sera en charge des cartes du bar, de la brasserie des jardins et du restaurant gastronomique, La Table du Liziec. Il souhaite y élaborer une cuisine de recettes traditionnelles françaises comme le Lièvre à la Royale, tout en faisant des clins d’œil à sa région, la Bretagne, en proposant par exemple du Kouign Amann.

Le Cordon Bleu est une nouvelle fois reconnu, avec la nomination de trois de ses établissements (Paris, Sydney et Ottawa) à la 5e édition des World Culinary Awards. Cette compétition récompense les acteurs du milieu culinaire et les établissements de formation. Une fois sélectionnés, ceux-ci sont soumis à un vote par des professionnels du secteur et le grand public. En 2022, Le Cordon Bleu avait été honoré par les titres de meilleurs instituts de formation culinaire pour ces campus français, canadien et australien, lors de la 3e édition du concours. Ces prix sont une reconnaissance pour les 35 établissements du Cordon Bleu et les 20.000 talents formés chaque année.

En baisse

Nestlé Waters, filiale du groupe suisse Nestlé (Vittel, Contrex, Hépar et Perrier), déjà visée par une enquête pour tromperie, subit désormais une enquête pour exploitation de forages sans autorisation. « Ces deux enquêtes sont toujours en cours » et sont distinctes, a précisé à l’AFP le procureur d’Épinal (Vosges) Frédéric Nahon, confirmant une information de Mediapart. Le site d’information ajoute que Nestlé Waters a exploité des forages pour prélever de l’eau et la vendre de manière illégale, sans autorisation, entre 1992 et 2019. Cela pourrait représenter plus de 19 milliards de litres d’eau sur les 20 dernières années, selon un rapport de l’Office français de la biodiversité.

Dans la presse

Les fast-foods américains à l’assaut de la France. « L’idée que des fast-foods aient fait du pays de la gastronomie une de leurs priorités pourrait paraître saugrenue, mais c’est pourtant la réalité. » C’est le constat que fait le quotidien Les Échos, dans un article publié le 30 juillet. Le journal économique observe que le rythme de l’implantation française des enseignes américaines – à l’instar de « Five Guys, Carl’s Jr., Popeyes, Krispy Kreme et bientôt Dunkin’ ou encore Wendy’s » – s’accélère depuis une dizaine d’années.

« La culture américaine est très appréciée en France, que ce soit la musique, les films ou encore le lifestyle », note Michael Ballay, directeur associé de Food Service Vision, dans cet article. L’expert estime que les chaînes américaines ont également fait beaucoup d’efforts « pour venir capter » le marché hexagonal : « Une des spécificités françaises est l’exigence de qualité, c’est l’une des plus fortes au monde. Mais il y a aussi un besoin de diversité, or les burgers sont un support idéal pour la créativité. »

Insolite

Le restaurant du village olympique boycotté. Il semble que le restaurant du village olympique (dont la gestion est confiée à Sodexo Live !) n’ait pas conquis tous les athlètes. Depuis le début de la compétition, certains ont pointé du doigt le rationnement des plats et le goût de certains mets. Parmi eux, les Britanniques se sont plaints d’un manque d’aliments carnés et protéinés, si bien qu’ils ont fait appel à un chef privé, exclusivement pour leur délégation.

Même discours du côté des joueurs de hockey allemands. Selon leur capitaine Mats Grambusch, les équipes de la cantine « sont complètement débordées aux heures de pointe. La qualité et la quantité des repas ne sont pas bonnes ». Les équipes allemandes ont alors cuisiné et mangé dans leurs appartements. Face à cette vague de contestation, le comité d’organisation des JOP 2024 a annoncé un ravitaillement supplémentaire de nourriture, dont 700kg d’œufs et une tonne de viande.