Édito : Commerces de proximité

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Retrouvez l’édito de l’édition du 20 février de L’Auvergnat de Paris, à propos des enseignes hybrides par Jérémy Denoyer.

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

Attablés au café, nous parlons d’art, de séries télé, de nos rendez-vous chez le coiffeur, ou d’autres sujets, comme l’achat de nos derniers vêtements. Plusieurs établissements parisiens permettent aujourd’hui non plus de juste les évoquer mais d’effectuer ces activités quotidiennes… tout en sirotant une boisson et en se restaurant. Les boutiques Mercato, spécialisées dans l’habillement de seconde main, disposent par exemple d’un café dans le 3e arrondissement et d’un coffee-shop dans le 19e. Une activité qui tend même ici à se développer. À bord de la librairie-péniche, L’Eau et les rêves, les passionnés de litterrature peuvent, eux, se plonger directement dans la lecture d’un roman, en s’installant dans le café attenant.

Dans les quatre adresses Céramicafé Geneviève quadrillant la capitale (17e, 14e, 11e et 3e), on crée soi-même sa vaisselle durant des ateliers ou des cours, en partageant un brunch, un petit déjeuner ou un goûter selon l’humeur. Dernièrement, ce format hybride a également tapé dans l’œil d’une grande enseigne. Ainsi, en juillet dernier, la Fnac a ouvert un café au milieu des rayons de son établissement de la gare du Nord (Paris 10e). Si ces doubles activités peuvent être périlleuses à mettre en œuvre, toutes ces démarches sont au cœur de la plus-value apportée par un commerce de proximité. Comme l’analyse parfaitement Frédéric Bertinet, chez Mercato : « À l’heure du e-commerce, il faut proposer autre chose qu’un simple lieu marchand qui n’apporte pas vraiment d’expérience.

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