Paul Bocuse en filigrane

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La grand-messe de la gastronomie approche, et il était temps de lever le voile sur ce qui vous attend. « C’est un Sirha un peu spécial, prévient Marie-Odile Fondeur, directrice générale. Le premier sans M. Paul. » Pour cette 19 e édition, le salon prend de l’ampleur avec 10 000 m 2 supplémentaires, sept halls réorganisés et une part croissante d’exposants internationaux. « Notre rôle est d’être capables d’analyser le secteur du foodservice à court et moyen termes pour anticiper la demande », a rappelé la directrice. Pour ce faire, le tendanceur Frédéric Loeb a isolé non pas des tendances mais des émergences sur lesquelles le Sirha World Cuisine Summit (29 janvier à 14 h 30) fondera ses travaux. De son côté, le cabinet Food Service Vision a mené une étude de grande ampleur pour cerner les influences majeures du secteur dont trois sont en forte croissance : le flexitarisme, le locavorisme et la praticité. Elles s’illustreront dans l’espace 6 e Sens qui abritera trois concepts de restauration : Ressources (locavorisme et traçabilité), Poésie (bien-être autour de l’assiette) et Bol d’air (mondialisation et alimentation).

Laboratoire d’idées, le Food Studio permettra de « déguster » en direct les grandes tendances (plateau télé, corner de démonstration et exposition). Autres temps forts, les concours évidemment. On le sait maintenant, les candidats au Bocuse d’or vont devoir plancher sur le thème du carré de veau cinq côtes rôti. « Tout rendra hommage à M. Paul », assure Régis Marcon qui promet que le concours restera fidèle aux valeurs de son fondateur : être une fête de la cuisine où chaque participant préserve son identité et trouve sa place. À noter, en ville, Big-la Biennale internationale du goût prendra une forme nouvelle qui mobilisera les restaurateurs de Lyon. Un appel sera lancé très prochainement !

Plus d’infos : sirha.com – Du 26 au 30 janvier 2019

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