La banlieue n’a pas à rougir

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Mickaël Rolland, rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris, réagit à l’actualité.

Mickaël Rolland, rédacteur en chef de l'Auvergnat de Paris. Crédits : Au coeur du CHR.

Nombreux sont les vastes restaurants et autres lieux de vie à se développer en périphérie parisienne, avec un certain foisonnement dans le nord, un territoire notamment représenté par la Seine-Saint-Denis où des concepts innovants sont sortis de terre.

Avec des offres culinaires plus ou moins onéreuses, un fil rouge demeure : la conception d’établissements adaptés à tous les moments de consommation. Une façon de redynamiser des territoires qui ont pu souffrir d’un manque d’attractivité et de proposer une restauration variée là où l’on ne trouvait parfois que des adresses orientées fast-food ou des brasseries de second plan. En quelques années, un maillage composite d’établissements s’est ainsi constitué ; l’une des conséquences, sans doute, de la gentrification et du déplacement de primo-accédants parisiens vers la proche banlieue.

Du côté d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise, la restauration est aussi devenue un moteur de développement. La ville nourrit en effet de nombreux projets pour assurer sa croissance économique et ainsi peser dans l’aménagement du Grand Paris. Grâce à la densification de l’offre de CHR, elle va multiplier par cinq son parc de restaurants avec service à table. Il s’agit là d’un record en Île-de-France. On apprend ainsi, dans ce numéro, que la capacité des restaurants avec service à table atteindra bientôt 1 000 places assises, contre 200 aujourd’hui. Ces prochains mois, quatre établissements présentant 40 à 100 places surgiront tandis que le Moulin d’Orgemont, emblématique édifice de la ville, a déjà rouvert ses portes après plusieurs années de fermeture.

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