Les restaurateurs réclament des tarifs réglementés

« Nos entreprises voient leurs factures d’énergie continuer à flamber », lance le président de l’Umih au micro de BFM TV. Ce jeudi 5 janvier, Bercy accueillait les représentants des principaux syndicats des restaurateurs au sujet de l’explosion des factures énergétiques. Si le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a accordé des mesures exceptionnelles aux boulangers quelques jours auparavant, il semblait couru d’avance que les restaurateurs n’en profiteraient pas. « Les restaurateurs, ce n’est pas la même situation », avançait-il.

Les syndicats à l’attaque

Par la voix de Thierry Marx, l’Umih réclame pourtant au gouvernement la fixation d’un tarif réglementé pour l’électricité et le gaz encadré par l’État. De plus, le syndicat des restaurateurs plaide pour la simplification du dispositif d’aides, qu’ils perçoivent comme une « usine à gaz. » Avec des factures énergétiques multipliées par huit ou dix, c’est toute la profession qui tire la sonnette d’alarme et appelle au gouvernement à ne pas laisser les fournisseurs d’énergie définir eux-mêmes ce qu’est un tarif excessif. Face à cela, Thierry Marx demande également à l’exécutif de « mettre à exécution sa menace de taxation de leurs profits pour financer un contrat d’énergie responsable » si le rapport de force avec les fournisseurs ne s’arrange pas.

De son côté, le GNI précise dans un communiqué de presse que son président Didier Chenet a été convié aux discussions d’aujourd’hui (vendredi, ndlr) entre Bercy et les fournisseurs d’énergie. « Il nous faut la puissance de l’État pour inverser le rapport de force avec les fournisseurs, pour que ces derniers aient une politique nationale », précise le dirigeant syndical.

Bruno Le Maire procédera à un nouveau point presse sur le sujet, après sa rencontre avec les fournisseurs d’énergie, ce vendredi à 17h30.