SNRTC et GNC s’attaquent à l’Umih après ses propositions pour l’hôtellerie-restauration
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Deux des principaux syndicats patronaux de l’hôtellerie-restauration, le GNC et le SNRTC, ont réagi négativement par voie de communiqué aux annonces de l’Umih dans le Parisien le mardi 5 octobre. Ils dénoncent notamment un manque de concertation.
La réaction à la sortie de l’Umih ne s’est pas faite attendre longtemps. « Les organisations représentatives d’employeurs des chaines hôtelières (GNC) et des chaines de restauration (SNRTC), qui jouent un rôle actif dans le dialogue social aux côtés des autres acteurs de la branche, regrettent l’absence de concertation qui a mené à des initiatives individuelles », ont réagit les deux syndicats employeurs. Depuis la réunion au ministère du travail le 17 septembre, les organisations salariales ont été les premières à sortir du bois et émettre des propositions, parmi lesquelles : 13e mois, congé du weekend et augmentation des salaires… L’Umih était donc, par la voix de Thierry Grégoire, la première organisation patronale à s’exprimer, à un mois et demi de la prochaine échéance, le 18 novembre. Une prise de position, qui n’est visiblement pas au goût des autres organisations. Le GNC et le SNRTC vont plus loin dans leur critique, attaquant les propositions en elles-mêmes, qui « ne reflètent pas l’ensemble des problématiques auxquelles la profession est confrontée. »
Mardi 5 octobre, Thierry Grégoire, membre de l’Umih chargé des négociations en cours sur la convention collective de concert avec les autres syndicats du secteur, donnait dans Le Parisien la vision de son organisation. Augmentation des salaires, repos le weekend, 13e mois, des mesures fortes ont été proposées, et immédiatement saluées – malgré quelques réserves – par les syndicats salariés, FO et CGT en pointe.
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