Labeyrie Fine Foods vise 30 % de volume de vente en plus d’ici 2028

Le groupe alimentaire français Labeyrie Fine Foods, qui possède notamment les marques Labeyrie, Blini ou Delpierre, ambitionne d’accroître de 30 % ses volumes de vente en quatre ans, pour atteindre les 400 millions d’unités de ventes consommateurs. L’objectif affiché s’inscrit dans une stratégie globale dévoilée dans le plan baptisé « Tous Unis 2028 ».

Pour l’atteindre, Labeyrie Fine Foods met en avant deux leviers de développement : la conquête et le renforcement du leadership. Le groupe cible en effet quatre nouveaux relais de croissance. Tout d’abord, la GMS à travers le renforcement et le développement de ses positions sur de nouveaux marchés.

Le hors domicile comme relais de croissance

Trois segments jugés prioritaires sont ici mis en exergue : les olives avec les marques Père Olive et L’atelier Blini en misant sur l’olive fraîche et responsable ; la truite fumée avec la marque Labeyrie, un « complément naturel » au saumon fumé mais aussi un produit plébiscité avec des « performances pendant les fêtes de fin d’année [qui] valident l’intérêt des consommateurs pour une offre élargie dans cette catégorie », assure l’entreprise dans un communiqué ; la charcuterie et la volaille premium en devenant « la première marque premium engagée » à travers une offre alliant « exigence gustative et responsabilité, notamment via le label Agri-Éthique France ».

Ensuite, les marchés spécialisés, à savoir les commerces spécialisés dans la vente de produits surgelés et le hors domicile, comptent parmi les relais de croissance visés. « Face à des professionnels en quête d’offres distinctives et responsables, le groupe entend faire la différence avec des produits à haute valeur d’usage : recettes différenciantes, filières certifiées, innovations utiles », explique Labeyrie Fine Foods. Ce dernier mise aussi sur l’international sur lequel il estime « dispose[r] encore d’un important potentiel de croissance ». Parmi les zones géographiques privilégiées, les pays limitrophes que sont la Belgique, la Suisse et Italie, mais également le grand export, comme l’Asie et le Moyen-Orient.

La consolidation des marchés historiques

Enfin, le groupe historiquement spécialisé dans les protéines animales compte pour l’avenir sur le végétal. Et ce, « en réponse à l’essor du flexitarisme », comme il l’estime. Et de rappeler le lancement, fin 2024, de sa marque baptisée Aux Petits Oignons, une gamme de légumes premium vendue en GMS à 4,99 €.

Par ailleurs, Labeyrie Fine Foods compte sur la consolidation de son leadership pour atteindre ses objectifs. Et ce, sur ses marchés historiques que sont l’apéritif, les poissons et saumons fumés, les crevettes et le foie gras. Cela passe par ses marques (Labeyrie, Delpierre, Blini, L’atelier Blini) mais également par les marques distributeurs, en France comme au Royaume-Uni.

Dans cette logique, l’entreprise ambitionne de doubler les volumes d’innovations d’ici 2028. Des nouveautés en phase avec les préoccupations actuelles : les nouveaux usages (portions, consommation chaude, segmentation des instants), les arbitrages prix-plaisir et les attentes sociétales (emballages allégés, sourcing durable, filières engagées). Par ce biais, le groupe espère capter 50 % des 110 millions d’unités de croissance visées d’ici 2028.

Le plaisir au centre de la stratégie de Labeyrie Fine Foods

En outre, le plan « Tous Unis 2028 » s’appuie sur le plaisir alimentaire que l’entreprise veut « accessible, sincère, exigeant, incarné par une innovation utile et adaptée aux nouveaux usages ». Le but est clair : figurer systématiquement en tête des tests organoleptiques sur ses catégories stratégiques.

Le plan stratégique se base également sur la responsabilité. Notion que Labeyrie Fine Foods décline en trois pans : la souveraineté alimentaire avec plus de 90 % des volumes produits qui sont consommés dans le pays de production et un investissement de 100 millions d’euros depuis quatre ans dans la modernisation de ses outils ; des filières durables avec des approvisionnements pensés sur le long terme ; et des projets structurants, concrets et exemplaires tels que Millenial Salmon (alimentation décarbonée pour le saumon), Collectif CARE Salmon (plan de progrès sur le bien-être animal, de l’élevage à l’abattage) ou encore un baromètre sur le bien-être animal pour la filière canard.