Notre confrère de l’Equipe qui, en l’absence de manifestions sportives, n’a plus la possibilité de faire vibrer ses lecteurs, a eu la bonne idée de se plonger dans le passé pour aller à la rencontre de Raphaël Géminiani, le dernier géant du peloton des années soixante.
Notre confrère de l’Equipe qui, en l’absence de manifestions sportives, n’a plus la possibilité de faire vibrer ses lecteurs, a eu la bonne idée de se plonger dans le passé pour aller à la rencontre de Raphaël Géminiani, le dernier géant du peloton des années soixante. Le coureur auvergnat qui fêtera ses 95 printemps le 12 juin prochain vit aujourd’hui dans une maison de retraite de Pérignat-sur-Allier (Puy-de-Dôme). Il a tout connu dans sa carrière : équipier de luxe de Louison Bobert, directeur sportif de Jacques Anquetil, Lucien Aimar, Luis Ocaña, Jan Janssen ou Joaquim Agostinho, celui qu’on surnommait « le grand fusil » est demeuré incontournable durant près d’un demi-siècle de cyclisme depuis le jour où il a pris le départ du premier tour de France d’après-guerre et y a attrapé la fièvre aphteuse. Il rappelle aussi avoir contracté le paludisme en 1959 lors d’une course au Burkina Faso à laquelle participait le grand Fausto Copi. Ce dernier, soigné en Italie, a succombé à la maladie. Raphaël Géminiani, soigné en France, a survécu grâce à un traitement de Chloroquine.