Maurice Chalayer sacré quinzième gagnant du Prix Arverne

Samedi 20 novembre, la Ligue auvergnate et du Massif central a remis son célèbre Prix Arverne. Maurice Chalayer a reçu sa distinction dans la brasserie parisienne Aux Grandes Marches pour son roman « Le porteur de joie », paru aux éditions De Borée. L’auteur dédicaçait ainsi des exemplaires parés du bandeau : « Prix Arverne 2021 ». Isabelle Cazals, présidente de la Ligue, a adressé « ses plus chaleureux remerciements au lauréat du Prix Arverne 2021 », le félicitant pour « ce beau livre qui, disait Jean Anglade (ndlr : premier lauréat du Prix Arverne), fera du bien à tous, aux malades, à ceux qui doutent et c’est là mon meilleur droit d’auteur ». Josyane Delmas-Bouchard, responsable Culture et Histoire au sein du comité exécutif de la confédération, a expliqué que les onze membres du jury ont été unanimes pour choisir, dès le premier tour et « parmi des nommés de grande qualité », le roman de Maurice Chalayer. 

Un gagnant déjà auteur de douze romans

Le récipiendaire du Prix Arverne 2021 est originaire du massif du Pilat, dans la Loire. Issu d’une famille de scieurs et résidant à Lamure-Sur-Azergues, dans le département du Rhône, en plein cœur du Beaujolais, il a écrit 12 romans dont « le Genêt d’or », « la Paix des collines », « La ferme des silences ». Il a obtenu le Prix Lucien Gachon en 2020 pour son roman : « Les neiges du Mont-Argental ». Son dernier livre, « Le porteur de joie », a été sélectionné d’abord pour son titre, « apaisant et réjouissant en ces temps encore troublés ». Mais également pour son histoire, celle de Joseph Guillotot, jeune héros cantalien, coureur à pied qui, à force de ténacité et de conseils avisés de son maître d’école, va réaliser son rêve, celui de devenir champion olympique. La description historique de la Grande Guerre, avec « ses anecdotes glaçantes, le contexte politique et religieux, le sport et le terroir cantalien très bien dépeint et notamment la vie des petits commerçants au début du XXème siècle » a également penché dans la balance pour l’élection de Maurice Chalayer. Ce dernier résume : « Le héros du roman est un gars de là-haut, comme le Massif central a su et sait encore les façonner. »