Le Puy-de-Dôme sort de sa coquille
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Vianney Loriquet, journaliste rédacteur de l’Auvergnat de Paris, décrypte l’actualité du secteur. Aujourd’hui, cap sur le Puy-de-Dôme.
On peut attribuer toutes sortes de qualificatifs au Puy-de-Dôme : vert, majestueux, authentique, secret, vrai, généreux… Haut lieu de la tectonique des plaques, il fait le bonheur des passionnés de géologie, À Vulcania, l’un des cinq seuls parcs de destination de France, on y transmet l’histoire de la terre et des volcans.
Bruissant de vie et de diversité, le Puy-de-Dôme ravit les papilles des gourmets les plus exigeants par ses saveurs douces et amères. Gentiane et poissons de rivière s’accordent ainsi à merveille et tirent l’un et l’autre vers le haut sous le regard expert d’Adrien Descouls, chef étoilé du Broc, au sud du département. Intelligent, le Puy-de-Dôme sait aussi prendre ce qu’il y a de meilleur chez ses voisins, et s’inscrire dans le terroir auvergnat. L’immanquable truffade en est un exemple très concret, et qui mieux que Christian Croizet pourra vous le montrer, dans son restaurant Aux Papilles, à Clermont-Ferrand ?
Mais le Puy-de-Dôme doit encore apprendre a se vendre touristiques ment. Il ne l’a jamais vraiment voulu, car comme le dit l’adage, « Pour vivre heureux, vivons cachés ». Mais la réalité, notamment économique le rattrape. Heureusement, les opportunités ne manquent pas. L’inscription de la chaîne des Puys au patrimoine mondial de l’Unesco en est une, indéniablement. Le département doit maintenant s’engouffrer dans cette fenêtre ouverte sur le monde, et jouer sur ses forces pour attirer les touristes de France et d’ailleurs. La balle est dans le camp des Auvergnats pour profiter pleinement de la richesse de leur territoire
