Point de vue : JOP Paris, vous avez dit grèves ?
- Temps de lecture : 2 min
A 48 heures de l’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024, la capitale, mais pas seulement, est sous tension, sécurité oblige.

Dans le même temps, monte une certaine effervescence de bon aloi ; il suffit d’écouter autour de soi, de lire les journaux, d’écouter les radios et de regarder les chaînes télévisées pour s’en rendre compte. D’autant plus que les images des différents sites olympiques, installés dans la capitale, présagent de compétitions inoubliables pour le commun des mortels. Instants historiques.
L’effet Ratatouille
Certes, le CHR souffre, nul ne dira le contraire; l’activité n’est pas au rendez-vous. Le tout est de franchir cette période en étroite collaboration avec les pouvoirs publics. Mais une fois les Jeux Olympiques et Paralympiques achevés, l’image de Paris et de la France s’en retrouvera pour le moins grandit. C’est ce que l’on pourrait appeler l’effet Ratatouille, du nom de ce célèbre dessin animé de Walt Disney qui fit tant de bien à la capitale. Les touristes ont ensuite afflué en grand nombre dans les mois suivants. Il devrait en être de même pour les JOP Paris 2024. Rendez-vous à l’été 2025. A moins que…
A moins que des grèves gâchent la fête, et nous donnent une image déplorable vis-à-vis du monde entier. A seulement 48 heures de l’ouverture des JOP, des artistes interprètes ont déposé un préavis pour la cérémonie d’ouverture de vendredi. Tout comme différents syndicats pour les aéroports parisiens. Sans parler des sapeurs-pompiers du Rhône et de la Métropole de Lyon, etc.
Pas question ici d’être pour ou contre tel ou tel droit de grève, telle ou telle revendication. Simplement, si durant 15 jours nous ne jouons pas collectif, alors l’effet Ratatouille tombera à l’eau. Et l’addition s’annoncera salée en 2025, si ce n’est au second semestre 2024…
Frédéric Leroi