Prolongement élargi du titre-restaurant : le GHR tend la main au gouvernement
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Le Parlement prolonge de deux ans l’usage élargi des titres-restaurant. Les réactions ne se font pas attendre. Le GHR en appelle à sa modernisation…

Le 14 janvier restera dans les annales dans la restauration. Comme le jour où le Parlement a décidé de prolonger de deux ans l’usage élargi des titres-restaurant. Au grand dam des organisations syndicales. Et le GHR a été le premier à réagir.
« Une très mauvaise nouvelle pour le GHR et les restaurateurs qu’il fédère », souligne d’emblée le communiqué du groupement. Et Catherine Quérard, présidente du GHR, n’a pas manqué de réagir.

Il n’est pas possible de rester en l’état deux ans de plus. Il faut très vite une loi pour moderniser les titres-restaurant, les adapter aux nouvelles réalités du travail et des modes de vie
Travailler sur la numérisation
Et d’ajouter : « Même si le vote de cette loi était attendu, c’est assurément un mauvais coup porté aux restaurateurs car cette dérogation va encore entraîner, sur deux ans, la perte de plus d’un milliard d’euros de recettes en titres-restaurant au profit de la grande distribution comme le montrent déjà les chiffres de la Commission nationale des titres restaurant, sans améliorer en aucune façon le pouvoir d’achat des français. »
« Je me tiens dès à présent à sa disposition (Véronique Louwagie, ministre, entre autres, du Commerce – Ndlr) pour travailler sur la numérisation des titres-restaurants, sur leur financement, sur les commissions que les restaurateurs doivent payer pour être remboursés ou sur les rétros commissions que certaines entreprises exigent des émetteurs, sur les bénéficiaires des titres et la création, pourquoi pas d’un titre alimentaire, ou encore sur les produits éligibles au titres-restaurant ainsi que sur un double plafond de paiement. Les sujets sont nombreux, il faut très vite se mettre au travail. »
Madame la ministre, accepterez-vous cette main tendue du GHR ?