Kookabarra : l’innovation jus-dicieuse

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Depuis près de 20 ans, Kookabarra fabrique des jus de fruits destinés aux CHR dans son usine de Cavaillon, dans le Vaucluse. Elle met un point d’honneur à se moderniser constamment et à investir dans des pratiques responsables.

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Les jus Kookabarra. Crédit : Kookabarra.

Le soleil n’est levé que depuis quelques minutes, les cigales chantent et les habitants de Cavaillon commencent à se réveiller. La course commence chez Kookabarra, l’entreprise locale de jus de fruit. « Nous possédons aujourd’hui plus de 4200 mètres carrés de surface de travail dans ce hangar, j’embauche 33 employés pour 6 millions de chiffre d’affaires environ », explique Jérémie Marcuccilli, créateur qui s’est autoproclamé « king of juice ».

Son entreprise, Kookabarra, est née d’un projet de fin d’études, conçu en Australie alors qu’il était étudiant en commerce. « J’ai découvert les bars à jus, très populaires dans les pays anglophones, sur les plages et dans les grandes villes. Je ne pense pas que cela fonctionnerait en France, mais je crois que l’on peut toujours offrir des produits plus gourmands », raconte-t-il. C’est de cette impulsion que Kookabarra voit le jour en Provence en 2006, dans un commerce de jus en Provence en 2006, dans un commerce de jus de fruit destiné aux professionnels de l’hôtellerie-restauration.

« La force de Kookabarra réside, entre autres, dans son écosystème. Nous nous adressons, depuis le début, aux professionnels CHR, avec l’objectif d’élargir notre cible au plus grand nombre en 2023. Les producteurs font également partie du réseau, ils sont nos partenaires principaux, essentiels à l’activité. Une confiance réciproque s’est installée entre nous », développe Jérémie Marcuccilli. Aujourd’hui, il ne veut plus que Kookabarra soit cantonné à l’agroalimentaire et souhaite un jus de fruit qui se consomme à n’importe quel moment de la journée, en famille ou pendant le sport. L’objectif affiché est celui d’une boisson avec du goût et qui fait plaisir à boire.

Procédé de passage à froid 

Kookabarra propose plusieurs gammes de jus : en 25 cl, en 1 l et en fontaine de 3 l, toujours issus de fruits locaux, récoltés dans un rayon de 30 km. En outre, à des fins nutritionnelles et de conservation, l’entreprise a décidé d’investir dans une méthode innovant : la technologie High Pressure Proceeding (HPP). Ce procédé de pressage à froid a nécessité un investissement de plus de 1,5 M€. Une fois pressés puis embouteillés, les jus sont embarqués dans une ogive remplie d’eau à 4 °C maximum. Ils sont ensuite soumis à une pression de 6 000 bars, pendant une à six minutes.

Ainsi, toutes les bactéries sont détruites, tout en maintenant les qualités nutritives du produit. Jérémie Marcuccilli annonce n’utiliser aucun additif, la méthode à froid opérant cette fonction. De plus, la marque a ouvert une réflexion sur l’utilisation d’une bouteille conforme à son ambition, non polluante et 100 % biosourcée. Aujourd’hui, l’entreprise recherche un conditionnement qui permettrait à la fois de respecter le produit et la planète. En complément, pour une offre B to B complète, des formats en bouteille en verre sont proposés.

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