Colette, les pieds dans l’eau

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Après avoir tenu Les Parigots à Paris 10e pendant sept ans, Arthur Garreau a décidé de changer de décor en 2021. À Saint-Coulomb, il a repris avec Mathilde, son épouse, le restaurant Colette. Les clients peuvent profiter de cette vue imprenable sur la Manche pour se restaurer à tout moment de la journée.

Colette intérieur
La décoration a été pensée par l’architecte Christophe Bachmann, du cabinet Bachmann Associés, à Dinard. Crédit Aurélien Peyramaure.

Seule face à l’immensité. La terrasse du restaurant Colette, à Saint-Coulomb, surplombe la plage des Chevrets. Elle donne sur la Manche, bordée par la Pointe du Meinga à l’est et par les îles du Petit et du Grand Chevret à l’ouest. C’est dans ce décor paradisiaque que Mathilde et Arthur Garreau ont déposé leurs valises en août 2021. Un changement de décor comme de vie. En effet, avant de quitter la capitale, Arthur tenait Les Parigots à Paris 10e pendant sept ans, tandis que Mathilde travaillait notamment dans la logistique pour Coca-Cola.

À leur arrivée à Saint-Coulomb, le couple est reparti d’une page blanche lors de la reprise de cet établissement, baptisé alors La Perle noire, « un restaurant de plage », précise Mathilde Garreau. « Nous avons exploité l’établissement trois mois en l’état, avant de le fermer pendant neuf mois pour les travaux pensés par l’architecte Christophe Bachmann, du cabinet Bachmann Associés, situé à Dinard, en Ille-et-Vilaine », raconte-t-elle.

Arthur et Mathilde Garreau
Arthur et Mathilde Garreau, propriétaires de Colette. Crédit ©Jeanne Lozay.
Colette et plage
Le restaurant Colette surplombe l’immense plage des Chevrets, à à Saint-Coulomb. Crédit Subtilessence Film.

La révolution a commencé par le nom, Colette, en référence au prénom de la grand-mère de Mathilde Garreau. Elle s’est poursuivie dans l’aménagement et la décoration. « Nous voulions un lieu chaleureux, convivial, dans lequel les gens ont plaisir à se retrouver. Nous souhaitions retrouver l’ambiance d’une vieille maison de vacances. Ma grand-mère Colette possédait une maison, à une heure d’ici, avec du carrelage ancien », développe-t-elle. Le résultat lors de la réouverture en juillet 2022 ? Une vaste salle de 150 places (contre 250 en terrasse), lumineuse, permise par les nombreuses baies vitrées donnant sur la mer, du carrelage ancien au sol, des chaises en rotin, des tables en bois et quelques banquettes dans l’esprit de brasserie.

Mais également un univers marin, rappelé par les barques en bois retournées situées au plafond, les filets de pêche et les coquillages. Sans oublier de la vaisselle dépareillée, Terre de Fer, et de l’argenterie chinée. « Notre volonté est de proposer une offre différenciante, par le cadre et la cuisine », souligne Mathilde Garreau. Sur ce dernier point, « ce n’est pas parce que nous sommes en bord de mer que nous devons consommer seulement du poisson », insiste-t-elle. Raison pour laquelle terre et mer sont représentées à parts égales sur la carte.

Il s’agit davantage d’une cuisine de bistrot que de brasserie, « assez traditionnelle mais avec des recettes retravaillées avec une petite touche d’originalité », poursuit Mathilde Garreau. De plus, dans l’établissement ouvert toute la semaine de 9h à minuit (ou 1h), il est possible de commander un repas de 12h à 15h pour le déjeuner et de 19 h à 22h pour le dîner. La carte dispose de 6 entrées (de 14 à 16€), 11 plats (de 24 à 92€) et 5 desserts (12€). Un menu en trois services à 45€ vient compléter l’offre du restaurant.

Par ailleurs, le couple a élargi les moments de consommation. Il est possible de déguster des tapas tout au long de la journée – un espace y est réservé en terrasse –, et de prendre un petit déjeuner de 9h à 11h. En outre, une formule goûter est proposée entre 16h et 18h les week-ends et durant les vacances scolaires. Le tout avec une équipe de 22 personnes en CDI, pouvant grimper jusqu’à 50 employés pendant la saison estivale. Mais le couple ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Je nous considère encore en lancement. Nous communiquons de plus en plus sur les prestations pour les entreprises, avec notre salle de réunion à l’étage », indique Mathilde Garreau, qui souhaite placer, l’année prochaine, ce sujet de la privatisation.

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