En France, les entrepreneurs restent heureux

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Malgré la crise énergétique, l’inflation et la guerre en Ukraine, les entrepreneurs français tiennent le cap et restent heureux.

Les entrepreneurs tiennent le cap malgré la conjoncture. Crédits : unsplash

Une enquête nationale menée par le Réseau initiative France, entre le 10 novembre et le 13 décembre 2022 auprès de 1732 entrepreneurs montre que malgré les difficultés liées à l’accroissement des coûts de production et la hausse générale des prix, les entrepreneurs français garde le cap et restent heureux d’être indépendant. « Je n’écoute pas les infos avec tous ces sujets négatifs (guerre, hausse des prix…), je vais de l’avant », déclare l’un d’entre eux au réseau.

Sur une échelle de 1 à 10, les entrepreneurs évaluent de façon générale à 5,9 l’impact de la conjoncture sur leur activité. Dans certains secteurs, l’impact de la conjoncture économique est jugée plus sévère : l’agriculture 6,5, l’hôtellerie-restauration 6,3. Parmi eux, 58% déclarent que la hausse des prix des matières premières affecte directement leurs activités. Pour les gérants des cafés, de l’hôtellerie et de la restauration, cette hausse est particulièrement déstabilisante pour 80% d’entre eux.

Tous les types de projet sont concernés par l’étude sur le bonheur des entrepreneurs : création d’entreprises nouvelles, reprise d’activité existante, poursuite de développement d’une activité en cours. De même pour les secteurs d’activités. Par ordres d’importance, ils sont 28% de commerçants.

Un moral d’acier

Et pourtant, l’état d’esprit de ces entrepreneurs français reste globalement positif. L’enthousiasme est certes plus marqué chez les entrepreneurs qui se sont lancés il y a moins de trois ans (67%). Ils sont tout de même au total, 61% a déclaré être uniquement dans « un état d’esprit positif ».

En revanche, le moral est moins bon chez les entrepreneurs s’étant lancés il y a 3 ans ou plus (51 %) et les plus de 45 ans (58 %). En effet, les entreprises les plus anciennes (3 ans ou plus) font face à une situation plus complexe que la moyenne. 16% de leurs dirigeants citent comme première priorité le redressement de leur activité.

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