L’heure de la digitalisation a sonné

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Jean-Michel Déhais, directeur des rédactions et rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris et de Rungis Actualité, réagit à l’actualité des CHR.

Jean-Michel Déhais
Jean-Michel Déhais © Au Cœur des Villes

Depuis quelques années, la foodtech frappe à la porte des restaurants en présentant ses offres de digitalisation avec un succès relatif. Ces avancées technologiques peinaient à séduire une profession profondément ancrée dans la tradition et attachée à ses habitudes de travail.

Pourtant, durant la dernière décennie, nombre de jeunes entrepreneurs sont parvenus à se tailler de véritables empires dans la restauration en utilisant largement l’arme numérique, à l’instar du groupe Big Mamma.

Ce dernier s’offre aujourd’hui le luxe de proposer sa technologie de paiement Sunday, ou ses applications de livraison à ses concurrents. La crise sanitaire que nous venons de traverser a largement contribué à moderniser les méthodes de travail.

Tous ceux qui ont eu recours aux solutions digitales ont retrouvé l’agilité nécessaire pour continuer à avancer durant les fermetures obligées. En outre, beaucoup de restaurateurs ont mis a profit ces pauses forcées pour prendre du recul et imaginer différemment leurs modèles économiques.

Naturellement, en sortie de crise, beaucoup considèrent la foodtech avec un oeil neuf et mesurent pleinement tout ce que ces nouveaux outils peuvent leur apporter, pour attirer de nouveaux clients, mais également en matière de ressources humaines, de gestion des stocks.

Ne nous leurrons pas, il ne s’agit pas de remplacer les serveurs par des ordinateurs ou des robots, mais d’améliorer la performance de ceux qui travaillent.

Tranquillement attablé, le client ne perçoit pas la différence. La prestation peut même y gagner en qualité, Car mieux contrôlée. À n’en pas douter, en ces temps de pénurie de personnels, la digitalîsation va gagner du terrain dans le secteur.

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