Titre-restaurant : le Parlement prolonge de deux ans son usage élargi
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Suite au vote du Sénat hier, le Parlement prolonge de deux ans l’usage élargi des titres-restaurant. Au grand dam du GHR, du Snarr et de l’Umih qui, dans un communiqué commun, proposaient des solutions alternatives.

Les sénateurs ont approuvé hier le projet de loi à la prolongation de deux ans de l’usage élargi des titres-restaurant. Il ainsi de nouveau possible de l’utiliser en GMS pour acheter des articles non immédiatement consommables (pâtes, riz, etc.). Ce qui était interdit depuis le 1er janvier.
Je tiens à remercier l’ensemble des parlementaires pour leur engagement en la matière. Il s’agit d’une première étape avant la réforme plus ambitieuse, initiée par mes prédécesseurs, et que j’entends faire aboutir au cours des prochains mois. L’objectif est de moderniser ce dispositif, qui est l’avantage social préféré des Français, et de l’adapter à son temps
Six millions de Français détiennent des titres-restaurant. Dans une étude d’avril 2024, 96% des Français interrogés se sont en effet prononcés en faveur de cette mesure.
Union sacrée
Peu de temps auparavant, le GHR, le Snarr et l’Umih appellaient à un changement de paradigme. Dans un communiqué commun les parlementaires à ne pas se précipiter. La raison : tous les travaux parlementaires étant à l’arrêt depuis la chute du gouvernement Barnier. Et à réfléchir ensemble à une rénovation de cet outil.
Il faut moderniser le dispositif des titres-restaurant en mettant en œuvre leur complète digitalisation, en travaillant sur ses bénéficiaires, son financement, son usage… Cette loi permettrait aussi de travailler à un titre alimentaire que certains appellent de leurs vœux
Trois avantages
Pour les trois organisations,la numérisation des présente un trois avantages.
1 Réduction des coûts des émetteurs de titres.
2 Diminution du montant des commissions payées.
3 Harmonisation du financement. A savoir, entre les entreprises qui acquièrent des titres-restaurant pour leurs salariés. Et entre les restaurateur qui paient des commissions auprès des émetteurs.

Et les trois organisations de conclure : « Un tel projet a déjà été travaillé entre les gouvernements précédents et l’ensemble des acteurs concernés. Ils se tiennent tous à la disposition des parlementaires.» Tout peut aller relativement vite. Au final, les parlementaires ont fait la sourde oreille…