Un taux de démission inégalé dans l’hôtellerie-restauration
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Le secteur de l’hôtellerie-restauration reste le domaine le plus touché par les démissions. La ministre des PME, Olivia Grégoire, et le ministre du travail, Olivier Dussopt, cherchent des solutions pour ce secteur en tension depuis la pandémie.
Le 3 avril dernier, la Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (DARES) a publié des chiffres sans équivoque. Le secteur de l’hôtellerie-restauration est le domaine d’activité où les démissions atteignent le taux le plus élevé. Ainsi, en 2022, 31,2% des CDI ont pris fin suite à une démission. En 2019, ils étaient seulement 27,7%.
La DARES précise néanmoins que ces taux «restent sans commune mesure avec la Grande démission observée outre-atlantique», qui représente quant à elle, plus de 38millions de démission en 2021 aux États-Unis.
Les solutions mises en place
Néanmoins, il est important de noter que cette tendance à la démission se fait sentir dans différents secteurs tels que l’industrie, l’éducation, la santé ou encore le commerce. En revanche, dans le CHR, le taux de démission a été nettement plus marqué durant la pandémie, mais a également duré plus longtemps.
Pour pallier cette hausse des démissions dans un secteur déjà en tension comme celui de l’hôtellerie-restauration, Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, travaille en ce moment-même avec le ministre du travail Olivier Dussopt. Ensemble, ils souhaitent mettre en place des mesures fortes pour renforcer l’attractivité des métiers de la restauration. Parmi elles, un dispositif travail au sein de la loi immigration qui permettrait aux personnes qui n’ont pas la nationalité française de bénéficier d’un visa métiers en tension.