Cholet : ils ferment leur discothèque et se mettent à la restauration à table

  • Temps de lecture : 2 min

Ce lundi 20 décembre, à Cholet, Ali Fahardine et sa compagne, Rachida Houmadi, rouvraient leur restaurant Le Coeur dans l’Assiette. En plus de cela, ils démarraient les affaires de leur dernière trouvaille, le 124. Un redémarrage des affaires pour le couple qui vient d’officialiser la liquidation de leur discothèque, TBO.

Voilà un couple qui a le sens des affaires. Après avoir ouvert Le Coeur dans l’Assiette en mars 2021, Ali Fahardine et son associée et compagne, Rachida Houmadi ouvrent Le 124, à Cholet, ce lundi 20 décembre. Le jeune couple ont décidé de conserver le même concept dans leur nouveau restaurant, celui de proposer « une cuisine créole et métissée », le tout dans une ambiance familiale et festive. 

Mais le 124 se distingue de leur premier établissement car, pour la première fois, les clients pourront déguster ces préparation à table. En effet, Le Coeur dans l’Assiette s’est développé, début 2021, sur le concept des « dark kitchen » et de la livraison. Ali Fahardine a décidé de conserver les deux enseignes, sur le même site, afin de toucher une plus grande clientèle et de « mutualiser les frais ». « On a un restaurant pour tout ce qui est ventes en ligne avec un site e-commerce, raconte-t-il. Et maintenant nous possédons un établissement physique pour manger un bout, boire un cocktail et une ardoise de tapas. »

Un nouveau départ

Ali Fahardine et Rachida Houmadi ont tout de même dû s’adapter, après le rachat du restaurant, il y a un mois et demi, afin de ne pas faire fuir l’ancienne clientèle. « Avant c’était un restaurant ouvrier et pour ne pas choquer les anciens clients on essaye de s’adapter. On a un menu du midi entrée plat dessert à 13,50 euros et on propose, en plus de ce que l’on fait dans notre première enseigne, une entrecôte avec frites et légumes ou filet de magret de canard. On est un peu au dessus des prix des restaurants ouvriers mais c’est le minimum qu’on peut faire aujourd’hui. On veut plus attirer les VRP et les chefs d’entreprise. »

L’ouverture du 124 signe une renaissance pour le jeune couple qui, la semaine dernière, a officialisé la mise en liquidation de la discothèque TBO. Ali Fahardine explique avoir pris cette décision car il « avait beaucoup d’ennuis avec le voisinage », l’établissement de nuit étant situé en plein centre-ville, et que la situation sanitaire l’empêchait de subvenir à son activité. « Donc nous avons décidé de nous concentrer sur nos deux sociétés de restauration. Cela faisait neuf ans que je gérais cet établissement, il était temps de tourner la page, c’était épuisant. » La réouverture de leurs deux enseignes, ce lundi 20 décembre, pourrait donc aider le couple a relancer leurs affaires.

PARTAGER