Entretien décalé avec Didier Desert

  • Temps de lecture : 2 min

Ambassade d’Auvergne (Paris 3e)

Votre café-restaurant fétiche ?

Chez mes copains au Gallopin, chez François Gagnaire, David Baroche ou David Rathgeber… Ou en Auvergne, chez Rodolphe Régnauld ou Adrien Descouls. Si je ne devais en garder qu’un ? La Tupina, à Bordeaux…

Une boisson et un lieu ?

Un Savagnin de Rolet, entouré d’amis, dans ma maison de campagne à Sauternes.

Votre expérience culinaire la plus marquante ?

Troisgros, quand j’étais étudiant. J’ai un souvenir impérissable du soufflé au citron vert et au miel d’acacia que nous avons dégusté en fin de repas.

Votre péché mignon le plus inavouable ?

Je suis incapable de finir un repas sans une sucrerie.

Votre dieu du CHR ?

Des chefs m’ont fait rêver, comme Pierre Gagnaire ou Michel Guérard ; ils m’ont bouleversé par leur cuisine et l’expérience. Depuis que je suis passé de l’autre côté du miroir, ce qui m’intéresse, c’est l’homme avant le chef.

Une anecdote ?

Sur les cinq dernières années, le moment le plus remarquable a été l’accueil de l’empereur du Japon à L’Ambassade d’Auvergne.

La dernière fois que vous vous êtes laissé emporter par l’ivresse ?

Cet été, sur un bateau, mon père spirituel, qui m’a appris le vin, est venu avec quelques quilles mémorables : des grands crus classés de Bordeaux tous antérieurs au millésime 2000. Sur la semaine, nous avions le choix entre des Haut-Brion 95, Chevalier 94, Lafite-Rothschild 95, Calon-Ségur 98… C’était l’ivresse au fil des jours, avec beaucoup de mesure et de retenue.

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