Entretien décalé avec François Thibault

  • Temps de lecture : 2 min

Grey Goose

Votre café/restaurant fétiche ?

Le petit restaurant chez mon maître restaurateur dans mon village à Jonzac.

C’est un amoureux des produits frais, de la cuisine, et j’ai eu une chance phénoménale d’y déjeuner en tête-à-tête avec Alain Ducasse l’été dernier.

Une boisson et un lieu ?

Mon rêve est de déguster un Martini dans un salon sur un nuage.

Votre expérience culinaire la plus marquante ?

La dernière, c’est lorsque je suis allé au Eleven Madison Park à New York avec ce grand chef suisse Daniel Humm qui m’a fait vivre une expérience fantastique avec ses onze plats et onze vins.

Votre péché mignon le plus inavouable ?

La mousse au chocolat et le fondant au chocolat.

Ce qui vous porte sur les nerfs dans la profession ?

Quand les gens qui réussissent disent qu’ils ont de la chance. On n’a que des opportunités. Je dis toujours : je joue avec la chance et je travaille avec l’opportunité. Tout le monde a une opportunité le matin quand il se lève.

Votre dieu du CHR ?

Alain Ducasse, ses univers du Plaza et du Meurice m’étaient inconnus avant que je fasse sa rencontre. On a passé de bons moments ensemble à développer notre Grey Goose interprétée par Alain Ducasse.

La dernière fois que vous vous êtes laissé emporter par l’ivresse ?

Professionnellement jamais, cela fait partie de mes règles. À titre privé, j’ai été jeune… Mais je pourrais dire que je ne m’en souviens pas car je devais être ivre. Avec la sagesse, il faut se dire que l’on peut consommer moins mais mieux. C’est le conseil que je donnerai à toux ceux qui veulent faire la fête. Profiter du goût et du plaisir, car l’excès tue le plaisir.

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