Entretien décalé avec Loïc Rakotomalala

  • Temps de lecture : 2 min

Marie Brizard

Votre café/restaurant fétiche ?

Les 4 Sergents à La Rochelle.

Votre expérience culinaire la plus marquante ?

Mon expérience culinaire la plus marquante est indissociablement liée à ma découverte de l’Asie, notamment la région de Canton avec toutes ces fabuleuses épices exotiques peu ou pas connues en France. Les pattes de poulet cuisinées aux épices, proposées en guise d’amuse-bouche, m’ont particulièrement marqué.

Votre péché mignon le plus inavouable ?

Le cocktail Sazerac à base de cognac, d’absinthe, de bitter et de jus de citron… un régal !

Ce qui vous porte sur les nerfs dans la profession ?

La perte d’humilité de certains bartenders. Ils ont été mis sur un piédestal et aujourd’hui on ne peut même plus parler avec eux ! 

Votre dieu du CHR ?

Sans hésiter Marie Brizard, une femme qui a inspiré de nombreux liquoristes dans le monde et dont la marque perdure encore trois siècles plus tard. Elle a joué un rôle majeur dans un monde qui était très masculin. 

Une anecdote ?

J’ai découvert en Chine l’art du Ganbei, qui fait réellement partie du protocole. Il s’agit de porter des toasts. Chacun des convives offre sa tournée et boit cul sec son verre et tout le monde suit. On doit rendre la pareille dès qu’on nous offre un verre, sinon c’est considéré comme de l’impolitesse. Les Ganbei continuent tout au long du dîner, je vous laisse deviner l’ambiance !

Votre dernière cuite ?

Avec des potes pour l’anniversaire de ma femme, il y a quinze jours.

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