Entretien décalé avec Olivier Nasti

  • Temps de lecture : 2 min

La Table d’Olivier Nasti ** à Kaysersberg (68)

Votre café ou restaurant préféré ?

Je pense que c’est le concept lancé par Éric Frechon au Lazare (Paris 8e ).

Une boisson et un lieu ?

Un bon pinot noir d’Alsace au Lac blanc en Alsace. J’ai gravi beaucoup de sommets de montagne, j’adore ça.

Votre dieu du CHR ?

Je ne sais pas ce qui fait d’un chef un Dieu, mais je donnerais deux noms, Emmanuel Renaut et Christophe Bacquié.

Ce qui vous porte sur les nerfs dans la profession ?

J’ai été déçu à la sortie de la Covid de certains professionnels qui pouvaient encore se plaindre, malgré tout ce qui a pu être fait pour nous. Aujourd’hui, ce qui m’est insupportable aussi, c’est que nos coéquipiers et les jeunes en général peuvent nous quitter trop facilement. Je note un véritable manque d’entrain et d’engagement de certains d’entre eux et je trouve ça regrettable.

Heureusement chez nous c’est marginal. C’est un métier propice à l’épanouissement et dans lequel des gens ayant une intelligence de la main, qui n’ont pas forcément su s’exprimer et s’accomplir à l’école, peuvent s’affirmer aisément. Je suis très attentif à l’actualité. Économiquement, on dit que la restauration ne paie pas, mais ce n’est pas vrai, c’est 30 à 40 % de salaire en plus par rapport à d’autres métiers.

La dernière fois que vous vous êtes laissé emporter par l’ivresse ?

C’est assez souvent ! La dernière en date, c’était lundi. Pas besoin d’occasion, il suffit d’un moment de convivialité des plus simples, après un bon repas entre amis. Le patron des lieux a déposé une bouteille d’alcool sur la table, et puis après ça va très vite, on enchaîne les verres, et on se laisse embarquer.

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