Entretien décalé avec Sébastien Rival

  • Temps de lecture : 2 min

DUCASSE Paris

Votre café/restaurant fétiche ?

Chez des amis où tu es reçu comme à la maison : Tomy & Co de Tomy Gousset et Mickaël Moret.

Une boisson et un lieu ?

Un Moscow mule. Le lieu ? Peu importe mais en bonne compagnie…

Votre expérience culinaire la plus marquante ?

Je vais dresser un top 3. Paul Bocuse, par l’expérience gastronomique et la claque que tu prends. C’est le Disneyland de la gastronomie, c’est magique, hors du temps. Jean-François Piège chez Thoumieux. J’avais adoré la scénographie : tout était pensé, il n’y avait pas de hasard. Et le dernier gros, gros coup de cœur – et ce n’est pas parce que c’est un copain –, c’est Christopher Hache. L’histoire est incroyable, tu es embarqué et le restaurant porte si bien son nom, tu es dans un écrin.

Votre péché mignon le plus inavouable ?

Les After Eight et Pim’s orange.

Ce qui vous porte sur les nerfs dans la profession ?

La fatalité d’un échec. Dans notre métier, on va toujours chercher à se cacher derrière quelque chose : les mauvaises conditions climatiques, la rentrée, à Paris ça roule mal. Il faut savoir se remettre en question sur l’offre qu’on propose, l’hospitalité, le prix…

Votre dieu du CHR ?

Paul Bocuse pour avoir fait rayonner la gastronomie française dans le monde entier, mais aussi Alain Ducasse ou Akrame Benallal, des gens qui vont vite, qui ont des idées, qui vivent en levant les yeux, qui captent l’énergie pour créer, et je les admire pour ça.

Votre dernière cuite ?

Lors de ma fête de prémariage avec les amis, on était bien, il faisait beau, on a enchaîné les superbouteilles de champagne, de vins. Je ne me souviens plus de rien après 18 heures…

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