Grèves : les restaurateurs en appellent au gouvernement

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Les différentes grèves qui émaillent la réforme des retraites entraînent un sérieux manque à gagner pour les hôteliers et restaurateurs. Le GHR en appelle à Elisabeth Borne.

La baisse d'activité peut atteindre -50%.

À l’issue d’une enquête diligentée par le Groupement des Hôtelleries et Restaurations (GHR), nombreux sont les professionnels de l’hôtellerie-restauration à accuser d’importantes baisses de chiffre d’affaires consécutives aux différentes grèves qui se déroulent ces dernières semaines dans la capitale. Les exploitants, qui composent déjà avec la hausse du coût des matières premières et la crise de l’énergie, voient ainsi leurs établissements désertés.

Le GHR déplore ainsi « les perturbations dans les transports, les déchets qui s’accumulent dans les rues, devant les façades des établissements et depuis plusieurs jours, les feux de poubelles et les dégradations commises lors des manifestations impactent sérieusement l’activité des professionnels. »

-25% de CA

Pascal Mousset, président du GHR Paris Ile-de-France, s’alarme : « Dans les restaurants, à Paris et dans les grandes villes, la baisse d’activité est de l’ordre de 25%. » Et d’ajouter : « Cette baisse d’activité concerne tout particulièrement les établissements installés dans les « quartiers sales », ceux ou le ramassage des ordures n’est plus opéré et ceux à proximité des gares. Pour ces établissements, la baisse d’activité peut atteindre 50% les jours de grèves et de manifestations. »

Dans ce contexte, le syndicat patronal s’en remet au gouvernement. Didier Chenet, président du GHR a ainsi demandé à Élisabeth Borne, Première Ministre, « de mettre en œuvre toutes les mesures afin de garantir la sécurité sanitaire de tous en faisant enlever au plus vite les tonnes de déchets qui jonchent les trottoirs des villes. »

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