Le GHR soutient le projet de loi immigration auprès des parlementaires

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Alors que le Sénat va bientôt entamer l’examen du projet de Loi immigration, le Groupement des Hôtelleries et Restaurations (GHR), écrit aux parlementaires afin de leur exprimer son soutien à ce texte.

Le GHR écrit aux parlementaires pour exprimer leur soutient au projet de loi immigration. Crédit : unsplash.
La main-d'œuvre manque dans les métiers du CHR. Crédit : Unsplash.

Face à la pénurie de main d’œuvre, le GHR soutient la création d’un titre de séjour métier en tension. « En dépit des augmentations de salaires, de l’amélioration des conditions de travail et de la protection sociale de nos salariés, les professionnels du secteur des hôtels, cafés, restaurants continuent de souffrir d’une grave pénurie de main-d’œuvre », écrit Didier Chenet, président du GHR à l’attention du Sénat. Une situation problématique pour tous les CHR, puisque lors de la dernière saison estivale, 59% des professionnels ont dû réduire leur activité du fait d’un manque de personnel.

Un texte nécessaire selon le GHR

Afin de convaincre les parlementaires de voter ce texte, le président du GHR tient à rappeler les engagements pris auprès du gouvernement : « Parce que nous partageons avec le gouvernement mais aussi avec les Sénateurs et les Députés, l’exigence d’intégration des travailleurs étrangers, nous nous sommes engagés à y participer encore plus activement en privilégiant le travail, comme lieu d’apprentissage de la langue française et des valeurs de la République. Nous mettrons à la disposition des travailleurs étrangers occupés dans notre secteur les moyens d’acquérir un niveau de français déterminé par voie législative ou réglementaire. »

Le syndicat soutient également l’alourdissement des sanctions à l’endroit des employeurs qui feraient délibérément appel à des travailleurs en situation irrégulière. « Nous soutenons, dans le même temps, le projet de régularisation des salariés employés sous alias dans le cadre d’une procédure à leur initiative, uniformisée sur l’ensemble du territoire et sans redevance à la charge d’entreprise dont la responsabilité ne saurait être engagée », ajoute Didier Chenet.

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