Janine, la générosité dans l’assiette

  • Temps de lecture : 3 min

Ouvert en décembre 2022 dans le quartier des Batignolles (Paris 17e), le restaurant Janine présente une cuisine française généreuse dans une ambiance bistrot. Thibault Sizun, son propriétaire qui officie en salle, a trouvé en Soda Thiam la cheffe idéale.

Restaurant Janine Crédit : Antoine Boddaert
Restaurant Janine Crédit : Antoine Boddaert

S’inscrivant dans le renouveau du quartier des Batignolles (Paris 17e) et l’abondante offre en cafés, hôtels, restaurants, désormais présente, le restaurant Janine a ouvert ses portes en décembre 2022. À sa tête, Thibault Sizun, 32 ans, officie en salle. Originaire du Finistère, en Bretagne, il a ouvert ici son premier établissement, qu’il a voulu à son image. « Une cuisine française parce que c’est ce que j’aime manger quand je vais au restaurant », justifie-t-il.

Grâce au bouche-à-oreille, il a rencontré Soda Thiam qui est dorénavant la cheffe de son restaurant. « Nous avons la même vision : retourner aux bases de la cuisine française tout en la mettant au goût du jour. Une cuisine gourmande, généreuse », livre-t-il. Les clients peuvent, par exemple, découvrir en entrée un lapin à l’escabèche, complété d’un chou pointu grillé, d’une mayonnaise à l’estragon et piment vert, mais aussi en plat principal des travers de porc confits, accompagnés de céleri-rave rôti et fumé, de pomme verte et jus de viande.

La carte comporte trois ou quatre propositions pour chaque catégorie de plat aux prix de 11 € à 14 € pour les entrées, 21 € à 28 € pour les plats principaux et 11 € à 20 € pour les desserts. Le ticket moyen atteint 50 € le soir, hors boissons. Disposant de 80 références sur sa carte des vins, avec un mix de propositions reconnues et des cuvées découvertes, Thibault Sizun souhaite, à terme, étendre la gamme jusqu’à 250 vins. Il propose en outre le service au verre, autour d’une dizaine d’euros. Une formule déjeuner à 28 € est également disponible et change quotidiennement. La carte évolue, quant à elle, toutes les trois à quatre semaines. Le soir, elle est complétée de suggestions. Le fil rouge consiste à promouvoir les produits du terroir et ceux qui sont issus du bio.

Une ambiance bistrot

Janine réfère au prénom de la grand-mère paternelle de Thibault Sizun, « une très bonne cuisinière ». Il a en effet décidé de rendre hommage à celle qui lui a transmis la passion des fourneaux. Et pour cause, avant d’évoluer en salle, au plus près des clients, c’est devant un piano qu’il déroulait sa partition culinaire. « J’ai travaillé huit ans en cuisine, dans des restaurants étoilés, à Ze Kitchen Galerie (Paris 6e) notamment », avant de parcourir le monde et de devenir chef privé pendant quatre ans. À son retour en France, il participe à l’ouverture de Eels (Paris 10e), du chef Adrien Ferrand, en cuisine puis en salle. C’est le déclic. « J’ai trouvé que le métier de salle me plaisait davantage. Comme j’ai commencé par la cuisine, j’ai davantage de facilité à parler des assiettes », avance-t-il. Thibault Sizun poursuit ensuite l’aventure à la Brigade du Tigre (Paris 10e), également propriété d’Adrien Ferrand. « J’avais fait le tour des métiers de salle, j’ai ressenti l’envie de lancer mon propre établissement », raconte-t-il.

Dans son ambiance bistrot, avec un bar en zinc, de grands miroirs, des tables et des chaises en bois, complétés par de nombreux tableaux, l’établissement peut recevoir une soixantaine de couverts, dont 25 au rez-de-chaussée et une trentaine à l’étage. L’équipe de Janine, composée de deux personnes en salle le midi, de trois le soir et de quatre en cuisine, accueille les clients du lundi au vendredi, pour les services du déjeuner et du dîner.

PARTAGER