La Maison du Mochi, une fenêtre sur le pays du Soleil-Levant

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À la Maison du Mochi, ses trois salons de thé parisiens spécialisés dans le daifuku mochi – pâtisserie traditionnelle japonaise – Mathilda Motte offre son regard sur l’art nippon. Elle présente ainsi aux visiteurs un univers à la fois poudré et feutré.

Mocchi de La Maison du Mocchi
Les mochis de La Maison du Mochi sont préparés de manière artisanale en Touraine. Crédit DR.

Lorsque Mathilda Motte a lancé sa boutique en ligne La Maison du Mochi, en 2016, jamais elle n’aurait « pensé ouvrir un premier salon de thé », confie-t-elle. À cette époque, la plupart des mochis que l’on servait dans les restaurants et que l’on présentait dans les épiceries asiatiques n’étaient que des mochis glacés. Les mochis traditionnels étaient, quant à eux, souvent « sans grand intérêt et produits de manière industrielle », indique la fondatrice de l’établissement qui en est « tombée amoureuse » durant son voyage au Japon.

Pourtant, aujourd’hui, son enseigne spécialisée dans le daifuku mochi (une pâtisserie millénaire originaire du pays du Soleil-Levant à la texture moelleuse et élastique) compte à son actif trois adresses parisiennes, dans les 6e, 4e et 17e arrondissements. Chacune d’entre elles a été pensée comme « une petite fenêtre sur le Japon », précise sa créatrice. À l’heure de l’ouverture de sa première boutique La Maison du Mochi, Mathilda Motte souhaitait surtout « prolonger l’univers déjà créé sur le site de vente en ligne ».

Proche de la nature

Guidée par la composition singulière du mochi qui lui rappelle « la douceur de la peau », Mathilde Motte aspire d’abord à colorer les murs de ses deux premières boutiques de tons clairs tirant sur le rosé. Puis, une place a été faite au bois. « C’est une matière naturelle qui rappelle l’artisanat, à l’image des produits que nous proposons, précise-t-elle. Dans la pâtisserie japonaise, nous sommes beaucoup plus proches de la nature et des saveurs pures, comme celle du haricot rouge par exemple [de la variété Anko, NDLR]. Et l’on mange même les feuilles du cerisier avec le sakura mochi ! ». La dernière matière utilisée ici est le cuivre. « Le métal de la cuisine par excellence », commente Mathilda Motte.

En plus de proposer des mochis de saison préparés avec des produits frais, l’enseigne possède également une partie dédiée à l’épicerie fine. Celle-ci contient une gamme de thés japonais, comme les traditionnels genmaicha, un thé sencha mélangé à du riz soufflé torréfié, ou encore du sobacha, un thé préparé avec du sarrasin, mais également des crèmes de mochi, sortes de pâtes à tartiner. Celles-ci sont confectionnées artisanalement avec des haricots rouges ou avec du chocolat et du sarrasin (pour la choco-soba).

Par ailleurs, si l’on peut très bien emporter avec soi ces précieuses douceurs japonaises – celles-ci ont l’avantage d’être très facilement transportables –, il est aussi possible de les consommer sur place, attablé avec un thé ou un matcha latte. « Au Japon, le mochi a été pensé pour accompagner l’heure du thé », précise justement la fondatrice de ces maisons parisiennes.

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