Les Voûtes, mélange culturel

Lové dans les écuries d’un ancien hôtel particulier, le restaurant Les Voûtes a su évoluer avec son temps. Créée à la fin des années 1980, l’entreprise a subi plusieurs mutations. Tout d’abord dans les années 1990 avec des travaux de rénovation, puis dix ans plus tard, avec un renouvellement de l’offre. D’une cuisine traditionnelle simple, les propriétaires ont fait évoluer leur carte au gré de leurs voyages et de leurs envies. « J’ai vécu à la Réunion lorsque j’étais enfant et là-bas j’ai découvert des mélanges de cultures et de cuisines uniques », témoigne la gérante et propriétaire Sabine Ben Guirat.

Tandis qu’elle reprend seule les rênes de l’entreprise, elle décide alors de laisser parler son cœur et s’associe au jeune chef Ludovic Sanchez, lui aussi amateur de parfums exotiques. Dans l’assiette le magret de canard rencontre le whisky et la raviole du Dauphiné s’acoquine du foie gras. Des plats signatures qui reviennent régulièrement à l’ardoise et font le bonheur des habitués. « Notre carte évolue tous les quatre mois en fonction des saisons », témoigne-t-elle.

Pour se démarquer de leurs confrères, les restaurateurs offrent une cuisine française et du monde dont l’objectif est de « faire voyager les clients gustativement ». À l’abri des regards et du tumulte de la ville, Les Voûtes proposent des menus à une vingtaine d’euros, s’adressant à des clients à la recherche d’un bon rapport qualité-prix. Côté bar, Geoffrey Pedemay, fils de la propriétaire, s’illustre et présente une o re de mixologie. Il l’a lui-même développée et s’inspire de ses voyages aux quatre coins du monde. « J’aime travailler avec des alcools premium, créer des mélanges inédits, utiliser des verres originaux et proposer des saveurs fusion venues d’Asie, du Mexique ou encore des îles que j’ai eu la chance de parcourir », affirme le jeune restaurateur. Un établissement à mi-chemin entre traditions et modernité et qui apporte une importance particulière à la qualité de son service.