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Maman Gorille : comme à la maison

  • Temps de lecture : 2 min

Avec Maman Gorille, Chloé Woestelandt a souhaité une adresse à son image, qui promeut la cuisine végétarienne. Au fil des mois, l’offre a évolué, basculant vers des galettes et crêpes, tout en conservant un fil directeur : la qualité et le local.

La salle du restaurant Maman Gorille. Crédit : Aurélien Peyramaure.

Le nom de Maman Gorille n’a pas été choisi par hasard. « J’ai quatre fils. Quand ils m’énervent, je les menace de me transformer en maman gorille », raconte Chloé Woestelandt, amusée. « Puis les gorilles sont végétariens », n’oublie-t-elle pas d’ajouter. En effet, lors de l’ouverture de l’établissement, en octobre 2022, la volonté était de proposer une cuisine végétarienne. Celle qui suit ce régime alimentaire trouve ainsi « important d’habituer les gens à manger moins de viande ». Une offre de tapas végétariennes était alors indiquée sur la carte. Néanmoins, le chef de cuisine a quitté l’établissement au bout de trois mois et a été remplacé par une ancienne cheffe du Bristol, devenue maraîchère dans la région. À son départ, la propriétaire fait la connaissance de Thando Kakora, cheffe pâtissière en Afrique du Sud qui souhaitait quitter son pays. Chloé Woestelandt lui obtient un visa de travail pour qu’elle devienne sa cheffe de cuisine.

Dès lors, et jusqu’à la fin de la saison, l’offre a été modifiée pour proposer des galettes et crêpes. Cependant, l’état d’esprit reste identique. En effet, « la carte change selon les produits de saison et nous sollicitons le plus possible les maraîchers bio les plus proches de nous », indique la restauratrice. En termes de boissons, le cidre et le poiré sont logiquement mis en avant, tout comme des boissons cofermentées à base de cidre, avec par exemple du gingembre ou du raisin. De plus, des vins nature composent la carte, tout comme des kombuchas. L’idée est ainsi de « servir la même qualité de produit que nous consommons à la maison ». Dans cette lignée, Chloé Woestelandt a imaginé la décoration de la petite maison qui accueille le restaurant selon ses goûts. Au rez-de-chaussée, du bois clair prédomine, complété par des parties de mur en briques et un bar en zinc, tandis que le sol est en béton ciré. Quant à l’étage, des bancs et des chaises en bois, ainsi que des tables de la même matière, composent une salle lumineuse, habillée de vert et d’un enduit à la chaux sur certains murs. Une sacrée cure de jouvence pour un ancien bar à vin qui était resté dans son jus.

À la carte

Ouverture

du vendredi au mardi, de 12 h à 13 h 30 et de 19 h à 21 h 30

Places assises

30

Effectif

2

Ticket moyen

24€

Crêpe salée

entre 10 et 15 €

Crêpe sucrée

entre 6 et 9 €

Premier prix verre de vin

4,50 €

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  • Activité

    Restauration

  • Adresse

    44, rue de la Chaussée, 14600 Honfleur

  • Contact 09 54 92 69 88
À la tête

Chloé Woestelandt

Rien ne prédestinait Chloé Woestelandt à la gestion d’un restaurant à Honfleur. En effet, originaire de Paris, elle a suivi un cursus au sein de Sciences Po. Et c’est à l’occasion de la rencontre avec son conjoint Paul Lacheray, il y a 10 ans, qu’elle a mis les pieds dans le secteur. Celui-ci est également un autodidacte de la cuisine. Cela ne les a pas empêchés d’ouvrir l’Huître Brûlée, à Honfleur. Mais à l’arrivée de leur quatrième enfant, Chloé Woestelandt a décidé de se mettre en retrait de son travail en salle. Alors que l’Huître Brûlée est davantage le bébé de son conjoint, l’envie lui a pris d’avoir sa propre affaire : Maman Gorille.

Chloé Woestelandt. Crédit : Aurélien Peyramaure.