Réouverture des établissements de nuit et retour de la consommation au comptoir
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Le 16 février marque la réouverture des discothèques et établissements de nuit, où le masque sera recommandé, mais non obligatoire. C’est également le retour de la consommation debout. Pour marquer cet allégement des restrictions sanitaires, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre du Tourisme a visité La Bellevilloise et a pris un café au comptoir.
« Le 16 février est un jour à marquer d’une croix blanche », a lancé Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme et des Petites et Moyennes Entreprises à Paris. En déplacement à la Bellevilloise (20e), il a avant tout fait le point sur la réouverture des établissements de nuit. « Les établissements de nuit peuvent rouvrir leur porte depuis 00h01 cette nuit, le masque n’est pas obligatoire, mais il est recommandé [pour les clients comme pour les employés, NDLR], a-t-il ajouté. Nous sommes outillés pour cette réouverture, notamment grâce au passe vaccinal. »
Nous ouvrons dans la joie, nous voulons que la fête soit belle.
Fermés depuis le 10 décembre 2021, les 1.600 établissements de nuit revoient enfin la lumière.
«Nous ouvrons dans la joie, nous voulons que la fête soit belle», commente Roland Heguy, président de l’Umih. Il s’agit pour lui d’une «dernière étape», qui marque un retour presque à la normale. Il espère que la fin du mars marquera la fin totale des restrictions.
«Nous avons beaucoup travaillé pour cette réouverture, nous sommes prêts et nous avons envie de retrouver nos clients», ajoute-t-il.
Thierry Fontaine, président de l’Umih nuit, souligne la collaboration étroite avec le Gouvernement pendant cette période.
«Bercy a toujours répondu présent, nous sommes heureux que cette période de fermeture ait été plus courte que la précédente, estime-t-il. Aujourd’hui est un jour symbolique, maintenant nous allons pouvoir travailler et profiter.»
Le 16 février marque également le retour de la consommation au comptoir et debout dans les CHR.
Une refonte de la réglementation pour les établissements N et P
Par ailleurs, Thierry Fontaine a indiqué travailler avec le Gouvernement à une refonte de la réglementation. L’objectif est de « la rendre plus lisible, notamment pour les différentes catégories d’établissement ». En effet, les établissements de catégorie N (restaurants et débits de boissons) et P (salles de danse et salles de jeux) peuvent avoir les mêmes contraintes.
Cela fut le cas lors de la fermeture des discothèques et la publication quelques jours plus tard d’un arrêté pour interdire de danser dans les bars. « Nous sommes une grande famille, je dis toujours aux mêmes problématiques les mêmes contraintes », ajoute-t-il.