Une vie nocturne évolutive

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Retrouvez l’édito de l’Auvergnat de Paris du 2 novembre 2023 par Jérémy Denoyer.

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

Coupée dans son élan par la pandémie de coronavirus, l’activité nocturne a repris des couleurs cette année. Et particulièrement à Paris. Si environ 250 à 300 établissements de nuit avaient fermé leurs portes à la fin de l’année 2021, en France, une soixantaine d’enseignes supplémentaires ont obtenu une autorisation de nuit, l’an dernier, dans la capitale. La nuit « fait partie de l’ADN de la ville », affirme Frédéric Hocquard, adjoint à la maire de Paris chargé du tourisme… et de la vie nocturne.

L’équipe municipale menée par Anne Hidalgo semble d’ailleurs engagée pour pérenniser l’activité de nuit ; via des échanges avec la préfecture de police, les syndicats professionnels ou encore grâce à un fonds de soutien facilitant la réalisation de travaux d’insonorisation. Dans un contexte parisien plutôt favorable à célébrer la nuit, certains cafés, bistrots et même des bars-PMU s’ouvrent désormais à cette activité nocturne. Plus inclusifs, intergénerationnels, offrant des consommations moins coûteuses et une entrée souvent gratuite, ces lieux donnent à la nuit un nouveau cadre.

A l’instar d’un café comme le Zorba (Paris, 10°) – précurseur de cette vie nocturne parallèle à Belleville – d’autres établissements traditionnels du CHR prennent aussi le pas. À quelques mètres de l’appartement où vécut un temps Edith Piaf, Au Café de Paris (11e) incarne cette nouvelle façon d’honorer la nuit, entre le comptoir et le dance floor. Aussi, depuis quelques semaines, les soirées « Vendredi teuf au PMU » du collectif Bouledogue témoignent d’un besoin de nuits alternatives.

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