Mieux gérer son flux de commandes avec Otter

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Face à l’explosion de la livraison et l’augmentation de la digitalisation dans le milieu de la restauration, certaines entreprises ont pris le pas et proposent désormais des outils et services permettant de faciliter le travail des restaurateurs. C’est le cas d’Otter, qui vient de signer un contrat avec la Mie Câline, son 3000ème client en France.

Otter a été fondée en 2019, à Los Angeles. Crédits : Otter.
Otter a été fondée en 2019, à Los Angeles. Crédits : Otter.

Otters’impose comme l’un des piliers du développement foodtech. Déjà présente dans 40 pays, l’entreprise vient de signer son 3000ème client en France avec la Mie Câline. Fondée en 2019, en Californie, à Los Angeles, le groupe propose une suite de produits technologiques et de services à disposition des différents acteurs de la restauration, de l’indépendant à la chaîne internationale. Parmi ses plus gros clients, on peut citer Bagelstein ou encore Colombus Café.

D’après Simon Battaglia, directeur général d’Otter Europe,«la restauration a mis du temps à se digitaliser, mais de plus en plus, on va passer une commande via une plateforme digitale. Pendant cette pandémie, il y a eu une explosion de la livraison, mais même au restaurant, le digital se développe à travers le QR code, les bornes de commandes ou même le click and collect».

Et face à cela, Otter veut se placer comme le principal levier des restaurateurs en développant leur activité. Et ce, à travers trois piliers :«l’efficacité opérationnelle, l’utilisation des données et les opportunités de croissance.»Pour cela, l’entreprise mise sur plusieurs actions et produits.

Être visible sur les plateformes de livraison

Tout d’abord, elle aide les restaurateurs dans la création de leur marque virtuelle.«On leur conseille de créer une marque virtuelle pour avoir plus de visibilité en ligne et sur les différentes plateformes, telles que Deliveroo ou Uber Eats, raconte Simon Battaglia.On peut leur en proposer certaines que nous avons déjà créées, qui sont notre propriété intellectuelle.»

Il faut pouvoir être sur le maximum de canaux car, à moins d’avoir une marque extrêmement forte, les consommateurs vont choisir la plateforme de livraison avant le restaurant.
Simon Battaglia, Directeur général d’Otter Europe

Et cette question de visibilité est extrêmement importante puisque, comme l’explique Simon Battaglia,«un restaurant présent sur une plateforme de livraison va être constamment en concurrence. C’est le même jeu que le référencement sur Google. On sait qu’une personne ne va jamais sur la deuxième page de recherche et sur les plateformes, c’est pareil, si vous êtes trop bas dans les suggestions, on ne va pas commander chez vous.»Les restaurants les plus plébiscités par les plateformes de livraison sont choisis selon des indicateurs opérationnels tels que le taux d’acceptation des commandes ou encore la satisfaction client. Otter propose donc d’améliorer ces indicateurs pour aider les restaurateurs à remonter dans les classements des applications et ainsi générer plus de revenus.

Mieux contrôler son flux de commandes

Parmi les outils proposés, on retrouve Order Manager, une tablette livrée en point de vente permettant de gérer les flux de commandes. Si, en temps normal, le restaurateur se voit fournir une tablette différente pour chaque plateforme de livraison sur laquelle il travaille, Order Manager permet de réunir, sur une seule interface, toutes les plateformes utilisées :«Beaucoup de restaurateurs ne travaillent qu’avec une seule marque de livraison parce qu’ils n’ont pas de quoi tout gérer, raconte le directeur général d’Otter. Ils se coupent de canaux de vente alors qu’il faut pouvoir être sur le maximum de canaux car à moins d’avoir une marque extrêmement forte, les consommateurs vont choisir la plateforme de livraison avant le restaurant. En leur facilitant la tâche, mécaniquement, ils vont monter leur chiffre d’affaires.»D’après lui, les restaurateurs observent une augmentation de 60 % du chiffre d’affaires en additionnant les canaux de livraison.

Analyser ses performances

Les sous-fonctionnalités de cette tablette numérique permettent d’accepter automatiquement les commandes, de supprimer certains produits selon les arrivages, de changer les menus de manière centralisée et même de relier les arrivées d’argent générées sur les plateformes au système de caisse pour éviter au restaurateur de rajouter chaque commande à la main. Preuve de son efficacité, Otter a traité plus d’un million de commandes au cours des 12 derniers mois en France.

Plus qu’un service de confort, Otter se veut également un outil d’analyse. Grâce à un Dashboard, les restaurateurs ont accès, en direct, aux données de leur performance. Une information précieuse, selon Simon Battaglia, permettant de«mieux structurer les menus, pouvoir prendre de l’avance dans la réalisation de certains plats et mieux gérer son équipe». En améliorant ce positionnement, le directeur général de l’entreprise constate une augmentation de 20% des revenus pour le restaurateur. Les services proposés par Otter fonctionnent grâce àun système d’abonnements, allant de 10 à 79 euros par mois.

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