La restauration rapide obéit à des règles bien spécifiques. Pour y répondre efficacement, Merim Group a développé QSR Link, une solution complète pensée pour piloter l’ensemble des opérations d’un établissement.

Commandes passées sur borne ou par une application, forte rotation du personnel, pression continue sur les temps de service… Le parcours client dans une enseigne de fast-food est bien différent de celui d’un restaurant traditionnel. « Dans la restauration à table, on tape la commande à la caisse, on sert, on encaisse. Dans le QSR [restaurant à service rapide, NDLR], l’organisation est plus complexe, et l’excellence opérationnelle devient un impératif », lance d’emblée Nicolas Appert, président de Merim Groupe. C’est précisément sur cette exigence que QSR Link a bâti sa valeur. La solution centralise l’ensemble des flux de commandes, qu’ils proviennent de bornes, d’applications,de caisses ou encore de plateformes de livraison.
Chaque commande est ensuite redistribuée en cuisine via des écrans dynamiques, selon une logique de production optimisée. L’objectif : améliorer la fluidité, gagner en réactivité, et in fine… augmenter les marges. Les discussions avec les restaurateurs sont d’ailleurs moins centrées sur la technologie que sur l’organisation. « Quand on échange avec un client, on commence toujours par une question simple : comment êtes-vous organisés ? Quels sont vos canaux de vente ? Où se trouvent vos points de friction? Et ce sont ces enjeux-là que nous intégrons dans les outils que nous leur proposons. »
Innovation en continu
L’innovation reste le cœur de la stratégie produit. QSR Link intègre déjà des algorithmes capables de pondérer dynamiquement les commandes selon leur canal— drive, livraison, sur place — et les priorités de l’enseigne. « Par exemple, si une marque veut fluidifier son canal drive ou éviter une mauvaise note sur une plate-forme de livraison, notre système sait ajuster la production en temps réel. » En outre, QSR Link s’adresse aussi bien aux grandes enseignes qu’aux réseaux plus modestes, grâce à une double offre. La solution Reboot cible les groupes comme Burger King, Quick ou Pomme de Pain.
À l’autre bout du spectre, Symbioz, une solution plus légère, compatible iPad, a été acquise pour répondre aux besoins des chaînes comptant jusqu’à une quarantaine de restaurants. Quelle que soit la taille du réseau, la fiabilité reste un pilier. « La stabilité du système est essentielle. Chez nos plus gros clients, nous avons des sites qui traitent plusieurs milliers de commandes par jour. On ne peut pas se permettre la moindre interruption. C’est pour ça que notre architecture ne repose sur aucun point unique de défaillance : même si un serveur local tombe, les bornes et les écrans de cuisine continuent à fonctionner. » Fort de son succès en France, avec plus de 850 restaurants équipés et 18 000 écrans pilotés, QSR Link veut continuer à toucher un marché toujours plus large.