« Rendre le végétal plus gourmand et plus accessible »

  • Temps de lecture : 2 min

La directrice générale de Bonduelle France, Anne-Marie Geryl, souhaite renforcer la mission de l’entreprise française en restauration. Entretien.

Anne-Marie Geryl, directrice générale de Bonduelle France. Crédit : Barbara Grossmann

Depuis quand avez-vous pris la direction générale de Bonduelle France ?

J’ai pris le poste de directrice générale de Bonduelle France (retail et food service) depuis le 1er juillet 2025. C’est une prise de poste qui s’opère dans le cadre d’une transformation d’entreprise qui vise deux choses : être plus efficace et plus centré sur le consommateur, que l’on appelle aussi le convive en food service.

Et dans ce cadre là, en France, on a l’ambition partagée d’inspirer le végétal. Pour qu’il soit plus gourmand, plus accessible, plus durable… Mais en cultivant deux expertises, qui peuvent être mutualisables entre les deux circuits. Et on identifie de nombreuses synergies. Parce que le consommateur mange chez lui, il mange dans la rue, il mange au restaurant.

Justement, concernant la restauration traditionnelle, quels sont vos objectifs ?

Il y a un enjeu : comment est-ce que l’on rend le végétal plus gourmand et plus accessible ?! L’accessibilité, c’est à dire comment on accompagne les chefs et les utilisateurs dans la mise en œuvre du végétal. Nos chefs et nos conseillers culinaires disent que l’on apprend pas à cuisiner le végétal en école hôtelière. Cela ne fait pas partie des basiques de l’apprentissage. On passe beaucoup plus de temps à apprendre à cuisiner de la viande ou des protéines animales.

À ce titre, Bonduelle avait développé le programme Greenology pour accompagner justement les chefs à mieux appréhender la cuisine du végétal, et la rendre plus attrayante, plus gourmande. C’est notre mission de tous les jours. Au sein de la restauration commerciale, nous faisons des sessions d’inspiration végétale culinaire, afin de leurs donner des idées pour leurs cartes. Ensuite, nous leurs faisons des innovations « à façon », et nous venons alimenter leurs cartes durant l’été, l’hiver… pour qu’il y ait plus de végétal dans les assiettes.

PARTAGER