Le marché du verre sous tension

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Le marché du verre subit, depuis deux ans, une tension sans précédent. Les prix augmentent et les problématiques se multiplient entre crise sanitaire et guerre en Ukraine.

illustration verres
Objets en verre. Crédits : Pixabay.

En France, une hausse du prix du verre a été enregistrée à 15% lors de l’année 2022. Si cette dernière est bien contenue par rapport à nos voisins allemands (+45%) ou espagnols (+25%), la tension est toutefois réelle et les raisons en sont facilement identifiables.

Crise sanitaire et guerre en Ukraine

La crise sanitaire et ses répercussions sur la consommation dans les CHR ont contraint les verriers à éteindre leur four. En effet, pour qu’un four à verre puisse fonctionner correctement et remplir son rôle, il doit être monté à une température de 1300°C, ce qui nécessite plusieurs semaines de préparation. Cette contrainte n’a donc pas pu permettre aux producteurs de continuer leur activité durant les nombreux mois de fermeture puisque les clients en CHR faisaient défaut.

La période de reprise économique qui a suivi a créé la tension qui se répercute actuellement. La très forte demande de verre a surpassé les capacités de production de la part des artisans et a généré une pression sur le transport et les approvisionnements. En parallèle, les conséquences de la guerre en Ukraine se font tout autant ressentir pour tous les acteurs de la chaîne du verre. La fermeture des fours à verre du pays a logiquement déstabilisé le marché européen.

La riposte

Face à ces difficultés, les différents acteurs s’adaptent pour limiter leurs coûts. On constate que des producteurs décident de réduire le verre en faveur du PET. De l’autre côté de la chaîne, dans les CHR, des systèmes de consigne se mettent en place afin de réutiliser les ressources.

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